Pierre, Michel Vernière
1847 - 1918
- Informations générales
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- Né le 11 octobre 1847 à Montpellier (Hérault - France)
- Décédé le 23 octobre 1918 à Montpellier (Hérault - France)
1847 - 1918
Député depuis 1882, né à Montpellier (Hérault) le 11 octobre 1847, il dirigea (1870) dans sa ville natale la fabrique de produits chimiques fondée par son père.
En 1869, il soutint à Montpellier la candidature d'Ernest Picard, et fut membre, en 1870, du comité anti-plébiscitaire.
Conseiller municipal de Montpellier (1874), adjoint au maire (1877), il se présenta, après l'option de M. Devès pour les Hautes-Pyrénées, dans la 2e circonscription de Béziers, et fut élu député, le 12 mars 1882, au second tour de scrutin, par 7 991 voix (10 055 votants, 25 361 inscrits), contre 1 242 à M Théodore Serre. Il prit place à l'extrême-gauche, avec laquelle il vota contre le ministère Ferry et contre les crédits de l'expédition du Tonkin.
Porté, le 4 octobre 1885, sur la liste républicaine radicale de l'Hérault, M. Vernière fut élu député de ce département, le 3e sur 7, par 51 991 voix (98 202 votants, 134,909 inscrits). Il opina comme précédemment avec les radicaux, fut secrétaire du groupe de l'extrême-gauche, fit partie des commissions du phylloxéra et de l'épuration des comptes des compagnies de chemin de fer, combattit les tarifs de pénétration, vota contre les cabinets Rouvier et Tirard, et se prononça, dans la dernière session :
- pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- pour les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- pour les poursuites contre le général Boulanger.
Né le 11 octobre 1847 à Montpellier (Hérault), mort le 23 octobre 1918 à Montpellier.
Député de l'Hérault de 1882 à 1893.
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 507.)
Vernière se représente en 1889 dans la 2e circonscription de Béziers et est réélu au second tour. En deuxième position au premier, avec 7.022 voix sur 19.010 votants derrière le révisionniste Puységur, 7.499 voix, il l'emporte au scrutin de ballottage avec 10.579 voix sur 18.955 votants grâce aux 3.400 suffrages que lui apporte Michel, contre 8.179.
Elu sur un programme républicain antiboulangiste, il se montrait partisan de la séparation des églises, et de l'Etat, de la suppression de l'inamovibilité de la magistrature, du service militaire obligatoire et égal pour tous, de l'amélioration du sort des travailleurs, de la protection des produits agricoles, etc... A la Chambre, où il siège dans les rangs républicains, il n'aborde pas plus la tribune que lors de ses précédents mandats, se contentant pour toute activité, outre deux rapports d'élections, de rédiger deux rapports sommaires sur l'enseignement agricole et sur l'établissement d'un droit de douane sur les raisins secs, qui sera englobé dans le tarif Méline.
Il ne se représenta pas en 1893 et ne fit plus acte de candidature, se consacrant désormais à son établissement industriel et au Conseil général dont il devint président.
Il mourut à l'âge de 71 ans, le 23 octobre 1918 à Montpellier. Il était officier de la Légion d'honneur.