Claude Léouzon-Le-Duc
1860 - 1932
- Informations générales
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- Né le 11 octobre 1860 à Paris (Seine - France)
- Décédé le 3 novembre 1932 à Paris (Seine - France)
1860 - 1932
Né le 11 octobre 1860 à Paris, mort le 3 novembre 1932 à Paris (6e).
Député de la Haute-Vienne en 1889 (invalidé).
Claude Léouzon-le-Duc appartenait à une famille anciennement établie dans l'Ardèche puis ayant fait souche en Bourgogne : une rue de Dijon porte le nom de son père, homme de lettres et diplomate. Il était par alliance neveu de Delacroix et arrière-petit-fils du grand ébéniste Riesener.
Ses études secondaires achevées au lycée Saint-Louis, il passe- la licence puis le doctorat en droit et tâte du journalisme avant de devenir secrétaire de la Conférence des avocats et de s'inscrire au barreau en 1887.
Il se présente comme boulangiste aux élections de 1889 dans la circonscription de Rochechouart et est élu avec 5.783 voix sur 11.163 votants contre 5.168 à Codet. Malgré une majorité de 615 voix, l'élection fut contestée comme entachée d'irrégularités, « libations », manœuvres de dernière minute, et la Chambre antiboulangiste l'invalida. Le 12 janvier 1890, Léouzon-le-Duc ne put l'emporter sur Frugier-Puyboyer, élu avec 6.329 voix sur 11.600 votants contre 5.193. Il eut encore moins de chances trois ans plus tard, le 23 avril 1893, lorsqu'il s'agit de remplacer Puyboyer décédé. Il n'obtint que 3.589 voix sur 10.205 votants contre 6.304 à Jean Codet, son adversaire de 1889, élu. Ainsi se termina la carrière parlementaire de Léouzon-le-Duc.
Il allait désormais se donner au barreau et à la littérature, bien que la création au renouvellement de 1902 d'une circonscription supplémentaire dans le XVIIe arrondissement de Paris l'ait incité à se présenter sous l'étiquette nationaliste : en troisième position au premier tour avec 1.798 voix sur 11.447 votants, ses deux autres adversaires totalisant un peu plus de 4.000 voix chacun, il abandonna avant le scrutin de ballottage. Lieutenant d'artillerie, bien que dégagé de toute obligation militaire, il reprend du service en 1914, et ce en première ligne.. La Croix de guerre et la Légion d'honneur à titre militaire témoignent de sa conduite.
Avocat du Syndicat de la presse parisienne, de la Revue des Deux Mondes, président de la Ligue pour la réforme de la loi sur les sociétés, membre du Conseil de l'ordre jusqu'en 1920, il plaide de grands procès de presse et d'affaires.
Le 3 novembre 1931 il est élu bâtonnier. Il meurt un an plus tard - jour pour jour - emporté par une congestion pulmonaire.
Collaborateur de nombreux journaux parisiens, membre de la Société d'économie politique, il a laissé de multiples articles, ouvrages et essais, tant littéraires que juridiques.
Il avait été promu officier de la Légion d'honneur.