Eugène, Charles Bruel

1834 - 1908

Informations générales
  • Né le 19 avril 1834 à Moulins (Allier - France)
  • Décédé le 10 mars 1908 à Moulins (Allier - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 avril 1884 au 2 mars 1885
Département
Allier

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 25 janvier 1885 au 6 janvier 1894
Sénateur
du 7 janvier 1894 au 3 janvier 1903

Biographies

Député de 1884 à 1885, et membre du Sénat, né à Moulins (Allier), le 19 avril 1834, il exerça la profession de constructeur mécanicien, et fut négociant à Moulins.

Il devint maire de cette ville, conseiller général de l'Allier, puis, le 6 avril 1884, en remplacement de M. Datas, de l’extrême gauche, décédé, fut élu député de la 1re circonscription de Moulins, par 6,047 voix sur 10,828 votants et 13,624 inscrits, contre 4,671 à M. Paul Corne. M. Bruel avait fait aux électeurs des déclarations conformes au programme de son prédécesseur à la Chambre. Après son élection, il s'inscrivit au groupe de la gauche radicale, mais avec une tendance marquée à se rapprocher des opportunistes.

Le 25 janvier 1885, il passa de la Chambre au Sénat. Elu sénateur de l'Allier par 441 voix sur 836 votants, il a fait partie de l'Union républicaine et a voté, notamment, dans la dernière session,

- pour le rétablissement du scrutin uninominal (13 février 1889),
- pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse (18 février),
- pour la procédure à suivre devant le Sénat pour juger les attentats commis contre la sûreté de l'Etat (29 mars, affaire du général Boulanger).

Date de mise à jour: janvier 2018


Né le 19 avril 1834 à Moulins (Allier), mort le 10 mars 1908 à Moulins.

Député de l'Allier de 1884 à 1885. Sénateur de l'Allier de 1885 à 1903. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 512).

En 1891 et en 1893 il déposa des pétitions.

Il retrouva son siège de Sénateur au renouvellement du 7 janvier 1894 au troisième et dernier tour de scrutin, et devint secrétaire de la Commission de comptabilité. Il appartint en outre à quelques commissions ad hoc, mais n'aborda jamais la tribune.

Aux élections du 4 janvier 1903 il fut battu par Gacon. Sa liste était incomplète et il n'obtint qu'un nombre restreint de suffrages.

Il se retira à Moulins où il mourut le 10 mars 1908, à 74 ans.