Adrien Léon

1827 - 1896

Informations générales
  • Né le 4 août 1827 à Bordeaux (Gironde - France)
  • Décédé le 15 octobre 1896 à Bénac (Basses-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 7 mars 1876
Département
Gironde
Groupe
Centre droit

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, né à Bordeaux (Gironde) le 4 août 1827, fils d'un riche armateur de Bordeaux, il se destina à la carrière militaire, entra à Saint-Cyr en 1848, en sortit officier, et donna sa démission en 1852 pour reprendre la maison de son père.

Il fit la campagne de 1870 comme lieutenant-colonel d'un régiment auxiliaire. Républicain modéré, il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Gironde à l'Assemblée nationale, le 12e sur 14, par 96,416 voix (132,349 votants, 207,101 inscrits), prit place au centre droit, fut tour à tour secrétaire et questeur de ce groupe, fit partie des réunions Feray et Saint-Marc Girardin, vota pour la paix, pour l'abrogation des lois d'exil, s'abstint sur la pétition des évêques, et se prononça:

- pour le pouvoir constituant de l'Assemblée,
- contre le service de trois ans,
- pour la démission de Thiers,
- pour le septennat,
- pour le ministère de Broglie,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

Après la législature, il se présenta, le 30 janvier 1876, aux élections sénatoriales dans la Gironde, où il échoua, avec 293 voix (669 votants), puis aux élections législatives d'octobre 1877, dans l'arrondissement de Bazas, où il ne fut pas plus heureux avec 6,044 voix contre 7,404 à l'élu, candidat du maréchal, M. Jérôme David, bonapartiste. Cette élection ayant été invalidée, M. Léon se représenta de nouveau et sans plus de succès, le 7 juillet 1878; il réunit 6,204 voix contre 6,475 à M. J. David réélu.

Nommé, eu 1880, trésorier-général du département de l'Oise, il donna sa démission au moment de l'expulsion des princes. Chevalier de la Légion d'honneur (1882).