Théobald Dezanneau

1820 - 1875

Informations générales
  • Né le 1er septembre 1820 à Nantes (Loire-Inférieure - France)
  • Décédé le 8 octobre 1875 à Nantes (Loire-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Assemblée Nationale
Législature
Mandat
Du 8 février 1871 au 8 octobre 1875
Département
Loire-Inférieure
Groupe
Extrême-droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1871, né à Nantes (Loire Inférieure) le 1er septembre 1820, mort à Nantes, le 8 octobre 1875, il était propriétaire agronome au château de la Haye-Eder, commune de Missillac (Loire Inférieure), conseiller d'arrondissement pour le canton de Saint-Gildas-des-Bois, vice-président du comice agricole, et connu pour ses opinions légitimistes, lorsqu'il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Loire Inférieure à l'Assemblée nationale, le 9e sur 12, par 61,668 voix sur 95,897 votants et 155,400 inscrits.

Il prit place à l'extrême droite, se fit inscrire aux Réservoirs, et fut du groupe dit des « chevau-légers ». Il monta à la tribune pour défendre la proposition dont il était l'auteur tendant à empêcher les députés d'être promus à un grade quelconque dans la Légion d'honneur pendant la durée de leur mandat, sauf pour faits de guerre (adopté). Il fut membre de la commission du 4 septembre, réclama avec insistance la mise en jugement de Bazaine, fut l'un des onze qui votèrent l'ordre du jour de confiance de M. Batbie en faveur de M. Thiers, et l'un des huit légitimistes qui s'abstinrent lors du vote du septennat. Il assista aux pèlerinages de Chartres et de Paray le Monial, signa la proposition de rétablissement de la monarchie, ainsi que l'adresse des députés syllabistes au Pape. II se prononça en outre:

- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- pour le pouvoir constituant de l'assemblée,
- pour l'acceptation de la démission de Thiers,
- pour la circulaire Pascal,
- pour l'arrêté contre les enterrements civils,
- pour le maintien de l'état de siège,
- pour le ministère de Broglie,
- contre le retour du parlement à Paris,
- contre la dissolution,
- contre l'amendement Wallon,
- contre les lois constitutionnelles.

M. Dezanneau mourut avant la fin de la législature.