Laurent, François de Gouvion-Saint-Cyr
1815 - 1904
Pair de France et représentant en 1871, né à Paris le 30 décembre 1815, fils de Laurent, marquis de Gouvion Saint-Cyr (1764-1830), pair de France et ministre, Laurent François de Gouvion Saint-Cyr suivit quelque temps la carrière militaire, puis fut appelé par Louis-Philippe à la Chambre des pairs le 23 avril 1841.
Retiré sous l'Empire, au château de Reverseaux, près Voves, il y installa une ambulance pendant la guerre de 1870, et y rendit de réels services, secondé par sa femme, fille de M. de Montalivet.
Le 8 février 1871, il fut élu représentant d'Eure-et-Loir à l'Assemblée nationale, le 4e sur 6, par 26 308 voix sur 54 301 votants et 85 164 inscrits. N'appartenant à aucun groupe, bien qu'il se rapprochât du centre droit, il vota :
- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre l'amendement Barthe,
- pour l'ordre du jour Ernoul (24 mai),
- pour la démission de M. Thiers,
- pour la prorogation des pouvoirs du Maréchal,
- pour la loi sur les maires,
- pour le ministère de Broglie,
- contre la dissolution,
- contre l'amendement Wallon,
- pour les lois constitutionnelles.
Le 20 février 1876, il échoua dans la 2e circonscription de Chartres avec 5 236 voix contre 7 623 à M. Maunoury, républicain, et renonça dès lors à la vie politique.