René, Joseph, Casimir Boissin
1869 - 1947
Né à Saint-Alban-sous-Sampzon (Ardèche) le 15 janvier 1869, mort le 19 avril 1947 à Saint-Alban-sous-Sampzon.
Député de l'Ardèche de 1930 à 1936.
Issu d'une famille de la bourgeoisie rurale de Grospierres aîné de onze enfants, René Boissin s'établit docteur en médecine à Joyeuse en 1895. Conseiller d'arrondissement de ce canton en 1905, il devient conseiller général en .1908 et le restera jusqu'à sa mort.
Pendant la guerre de 1914-1918, il se distingue à Verdun, où il est blessé et cité.
Elu député de Largentières à l'élection partielle du 4 mai 1930, par 7.907 voix contre 6.248 à M. Froment, en remplacement de M. Duclaux-Monteil, devenu sénateur, René Boissin, est réélu, dès le premier tour de scrutin aux élections générales du 1er mai 1932 par 7.222 suffrages contre 2.944 à M. Jallès et 2.715 à M. Ollier. Membre du groupe U.D.R., il fait partie des Commissions de l'hygiène et des P.T.T. A deux reprises il dépose des propositions de résolution en faveur des victimes de calamités survenues en Ardèche au cours de l'été 1930 et en octobre 1933; en 1934 il prend part à la discussion du projet de loi sur 1 assainissement du marché des vins en déposant un amendement relatif à l'indemnité compensatrice à verser aux viticulteurs qui ne pourront vendre le vin provenant de cépages interdits.
En 1936, René Boissin ne sollicite pas le renouvellement de son mandat et, retiré à Saint-Alban, il fait preuve dans l'exercice de sa profession d'un dévouement et d'une charité exemplaires, jusqu'à sa mort, en 1947.
Il avait déclaré dans sa profession de foi : «Enfants du pays ardéchois, fils de modestes paysans, ayant toujours vécu au milieu de vous, aimant profondément ma terre natale et sa population fière, indépendante et laborieuse, je connais vos plaintes et vos besoins, vos souffrances et vos privations. »
Né le 15 janvier 1869 à Saint-Alban-Sous-Sampzon (Ardèche)
Décédé le 19 avril 1947 à Saint-Alban-Sous-Sampzon (Ardèche)
Député de l'Ardèche de 1930 à 1936
(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 645, 646)
N'ayant pas sollicité le renouvellement de son mandat parlementaire en 1936, René Boissin reprend sa profession de docteur en médecine qu'il exercera jusqu'à sa mort, survenue à Saint-Alban le 19 avril 1947. Il avait toutefois conservé son siège de conseiller général.