Henri, Raymond Bompard
1821 - 1906
- Informations générales
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- Né le 2 mars 1821 à Bar-le-duc (Meuse - France)
- Décédé le 19 février 1906 à Paris (Seine - France)
1821 - 1906
Représentant à l'Assemblée nationale de 1871, sénateur de 1876 à 1879, né à Bar-le-Duc (Meuse), le 2 mars 1821, grand industriel, il était à la tête d'une importante maison de filature, et présidait la chambre de commerce de Bar-le-Duc, où il avait rempli les fonctions de maire pendant la guerre de 1870, lorsqu'il fut élu, le 8 février 1871, représentant de la Meuse, le 1er sur 6, par 27 561 voix (40 190 votants, 89 314 inscrits).
Siégeant à l'Assemblée nationale sur les limites des deux centres, il vota d'abord avec la droite :
- le 1er mars 1871, pour la paix ;
- le 16 mai, pour les prières publiques ;
- le 10 juin, pour l'abrogation des lois d'exil ;
- le 30 août, pour le pouvoir constituant de l'Assemblée ;
- le 3 février 1872, contre le retour de l'Assemblée à Paris.
Puis il sembla se rapprocher du centre gauche, et, après s'être abstenu, le 24 mai 1873, sur la démission de Thiers, il vota, le 23 juillet, la proposition Casimir Perier relative à l'organisation de la République sur la base du septennat, avec deux Chambres et le droit de révision. Il s'abstint sur l'amendement Wallon (30 janvier 1875), puis se décida, le 25 février, à adopter l'ensemble des lois constitutionnelles.
Il s'était inscrit dans les derniers mois de la législature au « groupe Lavergne », et avait donné, à la suite des élections municipales du 22 novembre 1874, sa démission de maire de Bar-le-Duc.
Ce fut comme « constitutionnel » qu'il brigua, le 30 janvier 1876, les suffrages des électeurs sénatoriaux de la Meuse, et qu'il fut élu, avec 400 voix sur 657 votants ; ce fut aussi dans le groupe « constitutionnel », qu'il prit place au Sénat. Il n'en vota pas moins la dissolution de la Chambre réclamée par les ministres du Seize Mai (juin 1877), et lors de la manifestation que firent, en mars 1878, un certain nombre de ses collègues qui déclarèrent se rallier au ministère Dufaure, M. Bompard fut de ceux qui persistèrent à voter avec la droite.
Membre du conseil général de la Meuse, qu'il présida jusqu'en 1878, il ne fut pas réélu aux élections sénatoriales du 5 janvier 1879, n'ayant obtenu que 252 voix contre 398 à M. Honoré, républicain.
M. Bompard était chevalier de la Légion d'honneur.
Né le 2 mars 1821 à Bar-le-Duc (Meuse), mort le 19 février 1906 à Paris.
Représentant de la Meuse à l'Assemblée Nationale de 1871 à 1876.
Sénateur de la Meuse de 1876 à 1879
(Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 371.)
Après son échec en 1879 il ne reparut plus sur la scène politique, et se fixa à Paris où il mourut le 19 février 1906, à l'âge de 85 ans.