Richard, Auguste Hennessy
1800 - 1879
- Informations générales
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- Né le 26 décembre 1800 à Cognac (Charente - France)
- Décédé le 2 septembre 1879 à Bagnolet (France)
1800 - 1879
Représentant en 1848 et 1849, sénateur de 1876 à 1879, né à Cognac (Charente) le 24 décembre 1800, mort à Bagnolet (Seine) le 2 septembre 1879, fils de Jacques Hennessy qui avait été député sous Charles X et Louis-Philippe, il succéda à son père dans sa maison de commerce, s'occupa de sport et de chasse, devint président du tribunal de commerce de Cognac, commandant de la garde nationale de cette ville, conseiller général de la Charente, et se fit élire, après la révolution de février, le 23 avril 1848, représentant de la Charente à l'Assemblée constituante, le 3e sur 9, avec 55,166 voix (92,994 votants). Il vota:
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- pour le rétablissement de la contrainte par corps,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
et, pleinement rallié à la politique du président L.-N. Bonaparte, se prononça :
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition de Rome,
- contre l'amnistie, etc.
Il fut réélu, le 13 mai 1849, représentant du même département à la Législative, le 5e sur 8, par 40,371 voix (79,163 votants, 114,411 inscrits), et continua de donner son concours au gouvernement présidentiel.
Après avoir voté toutes les mesures de répression et de réaction qui eurent l'agrément de la majorité monarchiste de l'Assemblée, M. Hennessy approuva le coup d'Etat du 2 décembre 1851, soutint dans la Charente le régime impérial, et fut, mais sans succès, le 1er juin 1863, candidat officiel dans la 2e circonscription de ce département : il réunit 15,046 voix contre 16,164 à l'élu de l'opposition, M. Oscar Planat.
M Hennessy fut plus heureux lors des élections sénatoriales du 30 janvier 1876 : nommé sénateur de la Charente par 255 voix sur 499 votants, il siégea à droite, dans le groupe de l'Appel au peuple, se prononça pour la dissolution de la Chambre des députés (1877), pour le gouvernement du Seize-Mai, contre le ministère Dufaure, et, au Congrès, contre le retour du parlement à Paris. Mort le 2 septembre 1879, il eut pour successeur au Sénat, en novembre suivant, le maréchal Canrobert.