Augustin, Marie Boscher-Delangle
1840 - 1912
- Informations générales
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- Né le 13 mai 1840 à Loudéac (Côtes-du-Nord - France)
- Décédé le 27 janvier 1912 à Loudéac (Côtes-du-Nord - France)
1840 - 1912
Député en 1881 et depuis 1885, né à Loudéac (Côtes-du-Nord), le 13 mai 1840, il s'engagea dans les zouaves pontificaux, fit partie, au siège de Paris, d'un régiment de marche, et eut la cuisse gauche traversée d'une balle au combat de l'Hay (30 septembre 1870).
Banquier et maire à Loudéac, il entra au conseil général des Côtes-du-Nord en 1881, à la place de M. de Janzé, et, le 21 août de la même année, fut élu député dans l'arrondissement électoral de Loudéac par 8,809 voix sur 16,850 votants et 23,804 inscrits, contre M. de Janzé, député sortant et centre gauche (7,970 voix). La lutte électorale avait été très personnelle et très vive entre les deux candidats.
Mais l'élection fut invalidée pour cause d'immixtion exagérée du clergé, et les électeurs, convoqués de nouveau, le 29 janvier 1882, élurent M. de Janzé par 10,174 voix, contre 8,468 voix données à M. Boscher-Delangle.
Les élections du 4 octobre 1885, au scrutin de liste, furent favorables à M. Boscher-Delangle, qui fut élu, le 8e sur 9 de la liste conservatrice, par 70,365 voix sur 113,479 votants et 163,318 inscrits. Le nouvel élu prit place à l'extrême droite, et a voté avec ce groupe, notamment dans la dernière session (février-avril 1889),
- contre le rétablissement du scrutin uninominal,
- contre les demandes en autorisation de poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger;
il s'est abstenu dans le scrutin sur l'ajournement indéfini de la révision des lois constitutionnelles (chute du ministère Floquet).
Né le 13 mai 1840 à Loudéac (Côtes-du-Nord), mort le 27 janvier 1912 à Loudéac.
Député des Côtes-du-Nord de 1885 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. 1, p. 404).
Il ne se représenta pas aux élections générales de 1889, se désintéressa de la vie politique et se retira à Loudéac, sa ville natale où il mourut le 27 janvier 1912 à 72 ans.