Jean-Baptiste Meyer

1750 - 1830

photo par defaut
Informations générales
  • Né le 13 octobre 1750 à Mazamet ( - Généralité de toulouse france)
  • Décédé le 18 octobre 1830 à Carcassonne (Aude - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Révolution
Législature
Convention nationale
Mandat
Du 7 septembre 1792 au 26 octobre 1795
Département
Tarn
Groupe
Montagne
Régime politique
Révolution
Législature
Conseil des Cinq-Cents
Mandat
Du 14 octobre 1795 au 19 mai 1798
Département
Tarn
Groupe
Majorité
Régime politique
Consulat et Premier Empire
Législature
Corps législatif
Mandat
Du 25 décembre 1799 au 1 juillet 1803
Département
Tarn
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Membre de la Convention, député aux conseils des Cinq-Cents et des Anciens, et au Corps législatif de l'an VIII à 1803, né à Mazamet (Généralité de Toulouse) le 13 octobre 1750, mort à Carcassonne (Aude) le 18 octobre 1830, fils de François Meyer marchand, et d'Elisabeth Marroul, il était médecin à Mazamet lors de la Révolution, dont il adopta les principes.

Administrateur du département du Tarn, il fut élu, le 1er septembre 1791, deuxième député suppléant à l'Assemblée législative, par 112 voix (202 votants), sans être appelé à y siéger. Envoyé à la Convention, le 7 septembre 1792, par le même département, le 9e et dernier, « à la pluralité des voix » sur 363 votants, il prit place à la Montagne, et vota la mort du roi, sans appel ni sursis.

Le 22 vendémiaire an IV, il fut réélu député du Tarn au Conseil des Cinq-Cents, par 127 voix (265 votants), puis il passa, le 23 germinal an VI, à celui des Anciens, accepta le coup d'Etat de brumaire, et fut compris, le 4 nivôse suivant, par le Sénat conservateur, au nombre des membres du nouveau Corps législatif, où il représenta jusqu'en 1803 le département du Tarn.

Il avait repris sa profession à Mazamet, et était conseiller municipal aux Cent-Jours. Ayant signé, en cette qualité, l'Acte additionnel, il fut frappé par la loi du 12 janvier 1816 contre les régicides, bien qu'il eût rétracté sa signature par-devant notaire le 17 novembre 1815. Il se réfugia à Saint Gall (Suisse). Sa femme demanda en vain son rappel le 12 avril 1825, au moment du sacre de Charles X. Lui-même renouvela cette demande le 17 octobre 1829, arguant du délabrement de sa santé. La demande fut alors accueillie et il revint mourir à Carcassonne juste un an après.

Les villes de Carcassonne, Vintron Mazamet doivent à ses libéralités testamentaires plusieurs établissements d'enseignement et de bienfaisance.

Date de mise à jour: aôut 2020