Jean Tardito

1933 - 2019

Informations générales
  • Né le 19 décembre 1933 à La ciotat (Bouches-du-Rhône - France)
  • Décédé le 31 janvier 2019 à Aubagne (Bouches-du-Rhône - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
IXe législature
Mandat
Du 13 juin 1988 au 1 avril 1993
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Communiste
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
Xe législature
Mandat
Du 2 avril 1993 au 21 avril 1997
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Communiste
Régime politique
Cinquième République - Assemblée nationale
Législature
XIe législature
Mandat
Du 1 juin 1997 au 16 juillet 1998
Département
Bouches-du-Rhône
Groupe
Communiste

Biographies

Biographie de la Ve République

TARDITO (Jean)
Né le 19 décembre 1933 à La Ciotat (Bouches-du-Rhône)
Décédé le 31 janvier 2019 à Aubagne (Bouches-du-Rhône)

Député des Bouches-du-Rhône de 1988 à 1998

Jean Tardito voit le jour le 19 décembre 1933 à La Ciotat dans les Bouches-du-Rhône, au sein d’une famille de quatre enfants dont il est l’aîné. Son père, Joseph Tardito (né en 1906) est menuisier, et sa mère, Thérèse Daumas (née en 1907) est d’abord commise avant de devenir aide-soignante à l’hôpital de La Ciotat. Tous deux adhèrent à la Confédération générale du travail (CGT).

Jean Tardito fréquente d’abord l’école communale de La Ciotat, celle de Martigues puis l’école d’Etagnac en Charente. Après-guerre, il s’inscrit au collège de Chasseneuil-sur-Bonnieure (en Charente) et retourne à La Ciotat entre 1947 et 1949 pour suivre deux années de cours complémentaire. Il effectue quelques travaux dans les chantiers navals. Il fait ensuite son entrée à l’Ecole normale d’instituteurs d’Aix-en-Provence (promotion 1949-1953) où il adhère au Syndicat national des instituteurs. Il débute également des études supérieures de sciences à la Faculté des sciences de Marseille en 1952.

Nommé instituteur à la rentrée de 1953 à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône), Jean Tardito fait ensuite son service militaire de 1954 à 1956. Cette année-là est également celle de son mariage avec Renée Vachier. À son retour, il enseigne à l’école Camp Major à Aubagne. C’est en 1959 qu’il adhère au Parti communiste français (PCF) et commence à suivre les formations internes du Parti.

Parallèlement, à compter de 1963, Jean Tardito termine ses études et décroche une licence ès sciences. Reçu au CAP-CEG en 1965, il est ensuite nommé professeur d’enseignement général de collège puis professeur certifié après sa réussite au CAPES interne de sciences physiques et naturelles. Dès lors, il rejoint le collège Joliot-Curie à Aubagne. C’est au cours de cette période qu’il fait son entrée en politique. Il est élu, en mars 1965, conseiller municipal d’Aubagne, figurant sur la liste menée par Edmond Garcin (1917-1999), député communiste de la sixième circonscription des Bouches-du-Rhône de 1962 à 1986, qui devient son mentor en politique.

Devenu adjoint au maire en 1970, il est réélu au conseil municipal d’Aubagne en 1971 et 1976. Il représente en outre, depuis 1971, la commune d’Aubagne au sein du syndicat intercommunal de l’Huveaune. Jean Tardito se fait ensuite élire au conseil général des Bouches-du-Rhône, dans le canton d’Aubagne, en 1976 puis 1982. Premier adjoint au maire d’Aubagne depuis 1981, Jean Tardito demande, en 1987, à être placé en détachement de l’Education nationale pour succéder à Edmond Garcin, qui démissionne de ses fonctions de maire qu’il assumait depuis 1965.

Jean Tardito se présente pour la première fois aux élections législatives de 1988 sous l’étiquette du Parti communiste français, dans la neuvième circonscription des Bouches-du-Rhône (cantons d’Aubagne et de La Ciotat). Il se classe en tête au premier tour en recueillant 30,27 % des suffrages exprimés (soit 25 995 voix) et devance ainsi le candidat du Front national (FN) Ronald Perdomo (25,77 %), Gilbert Rastoin pour le Rassemblement pour la République (RPR) qui a obtenu 25,73 % des voix et le socialiste Jean-Claude Colliard (18,23 %). Au second tour, bénéficiant du retrait du candidat du PS et d’une partie des voix des électeurs du RPR, Jean Tardito s’impose contre le candidat frontiste (47,96 %) avec 52,04 % des suffrages exprimés. Son suppléant est Maurice Poli, né en 1939, premier adjoint au maire de La Ciotat. Jean Tardito démissionne alors de ses fonctions de conseiller général des Bouches-du-Rhône afin de se consacrer à son mandat parlementaire.

A l’Assemblée nationale, il siège quelques semaines en tant que non inscrit puis rejoint le groupe communiste, à compter du 16 juillet 1988, lorsque celui-ci est reconstitué après la modification du règlement réduisant le nombre maximum de députés pour constituer un groupe parlementaire. Il appartient, durant toute la IXe législature, à la commission des finances, de l’économie générale et du Plan. Il est également annuellement reconduit dans les fonctions de rapporteur spécial des projets de loi de finances successifs en ce qui concerne les taxes parafiscales. Il participe enfin, en avril 1992, aux travaux de la commission spéciale constituée pour l’examen des trois projets de loi sur la bioéthique.

Jean Tardito est l’auteur, au cours de son premier mandat, de six propositions de loi : tendant, en cas de décès d’un contribuable, à faire bénéficier ses héritiers de l’étalement de droit du paiement de l’impôt sur le revenu du défunt (juillet 1988), à modifier les conditions d’attribution d’une majoration pour tierce personne aux grands invalides assurés sociaux (juillet 1988), à titulariser des auxiliaires de l’Etat au sein de la fonction publique (décembre 1988), relative aux droits des Français rapatriés d’origine nord-africaine (mai 1989), à l’aménagement des navires pour renforcer la prévention en matière de pollution (juin 1990) et, à nouveau, relative aux droits des Français rapatriés d’origine nord-africaine et de leurs familles (décembre 1991).

En séance publique, ce sont la fiscalité et la parafiscalité qui concentrent l’essentiel des interventions du député Tardito. Il dépose en la matière de très nombreux amendements au cours de son mandat qui sont, pour la grande majorité d’entre eux, rejetés ou retirés. Outre sa participation active aux débats budgétaires, Jean Tardito s’intéresse au projet de loi relatif à la sécurité et à la transparence du marché financier (avril 1989), à celui relatif à la prévention des mauvais traitements à l’égard des mineurs et à la protection de l’enfance (juin 1989), à la politique énergétique de la France, au titre de laquelle il réclame une indépendance énergétique et une politique tarifaire plus juste (décembre 1989), au projet de loi relatif aux appellations d’origine contrôlées des produits agricoles ou alimentaires (juin 1990), à la ratification de la convention de New York relative aux droits de l’enfant (juin 1990), au projet de loi relatif à la circulation des véhicules terrestres dans les espaces naturels (octobre 1990), à celui portant statut de la collectivité territoriale de Corse (novembre 1990 et avril 1991) et, de manière plus générale, à l’organisation territoriale de la République (mars 1991) et au financement des communes (avril 1991).

En novembre 1991, Jean Tardito prend part aux débats suscités par l’application de l’article 49, alinéa 3 de la Constitution, le gouvernement ayant engagé sa responsabilité sur le vote du projet de loi de finances pour 1991. Regrettant une dégradation de la balance commerciale française et déplorant une « Europe de la finance », ainsi qu’une aggravation des inégalités sociales et salariales, Jean Tardito explique toutefois ne pas souhaiter voter la censure du gouvernement d’Edith Cresson.

Jean Tardito est l’auteur, au cours de la législature, de 88 questions, dont 78 écrites, une orale sans débat en décembre 1990 portant sur la politique économique en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et neuf au gouvernement essentiellement relatives aux entreprises de chantiers navals (octobre 1988, octobre 1989, juin 1990, avril et novembre 1991), mais aussi à l’OTAN (mai 1989), au logement social (décembre 1990), aux finances locales (mai 1992) et aux personnels de l’enseignement secondaire (novembre 1992).

En mars 1993, Martin Malvy, ministre du Budget, et Dominique Strauss-Kahn, ministre de l’Industrie et du commerce extérieur, confient à Jean Tardito, une mission d’étude sur l’évolution des organismes au service des PMI, notamment des Centres techniques industriels avec l’objectif de réaliser une étude globale couvrant les aspects juridiques, réglementaires, économiques et financiers.

Sur le plan local, Jean Tardito est réélu maire d’Aubagne le 12 mars 1989.

A l’issue de son premier mandat, Jean Tardito se porte de nouveau candidat dans la neuvième circonscription des Bouches-du-Rhône. Au premier tour, le 21 mars 1993, le député PCF sortant se classe en tête de justesse avec 31,82 % des suffrages et 549 voix d’avance sur le candidat de l’Union pour la démocratie française (UDF) Jean-Pierre Lafond (30,92 %). Jean Tardito devance également André Mélin pour le FN (17,98 %), le candidat des Verts, Jean Reynaud (13,51 %) et Pierre Lacœuilhe pour le Mouvement radical de gauche (MRG) qui obtient 3,58 % des suffrages. Au second tour, Jean Tardito remporte le duel l’opposant à Jean-Pierre Lafond, avec 52,77 % contre 47,23 %. La suppléante de Jean Tardito est Rosy Sanna, née en 1940, enseignante et conseillère municipale de La Ciotat.

Au Palais-Bourbon, Jean Tardito continue de siéger au sein du groupe communiste et de la commission des finances, de l’économie générale et du Plan. Il est aussi, membre de la commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes. En outre, il est reconduit durant toute la Xe législature, dans sa charge de rapporteur spécial des crédits concernant les taxes parafiscales. Membre et secrétaire de la mission d’information commune sur la Corse en novembre 1996, il participe par ailleurs, en tant que suppléant, aux travaux de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte de compromis sur le projet de loi relatif à la zone franche de Corse en décembre de la même année.

Jean Tardito est l’auteur, au cours de son deuxième mandat, de huit propositions de loi (dont plusieurs sont la reprises de propositions formulées au cours de la législature précédente) relatives aux droits des français rapatriés d’origine nord-africaine et de leurs familles (mai 1993), à l’aménagement des navires pour renforcer la prévention en matière de pollution (mai 1993), tendant à prendre des mesures fiscales en faveur de la prévention de la pauvreté (juin 1993), à modifier les conditions d’attribution d’une majoration pour une tierce personne aux grands invalides assurés sociaux (juillet 1993), à la constitution de dossiers auprès des agences de location et de vente de logements (juillet 1993), à interdire le licenciement des personnes malades (mars 1996), autorisant l’installation et l’exploitation de machines à sous à enjeux et gains limités fonctionnant exclusivement au moyen d’une carte à puce prépayée (octobre 1996) et relative aux collectivités locales (octobre 1996). Il présente également deux propositions de résolution : l’une tendant à créer une commission d’enquête sur la situation politique et économique en Corse (janvier 1995), l’autre sur la proposition de règlement du Conseil européen portant organisation commune des marchés des fruits et des légumes (avril 1996).

En séance publique, ce sont encore les questions budgétaires, fiscales et financières qui intéressent principalement le député Tardito, qui s’en est fait une spécialité depuis son arrivée à l’Assemblée nationale. Il intervient ainsi annuellement lors des débats budgétaires en qualité de rapporteur spécial pour la parafiscalité. Il prend également part aux débats entourant le projet de loi relatif au statut de la Banque de France et à l’activité et au contrôle des établissements de crédit (juin 1993). Il participe également aux discussions sur les projets portant réforme de la dotation globale de fonctionnement des communes (décembre 1993) et diverses dispositions relatives aux concours de l’Etat aux collectivités territoriales (mars 1996).

Jean Tardito ne néglige pas pour autant d’autres thèmes. Il prend la parole sur le projet de loi constitutionnelle révisant les titres VII à X de la Constitution (juin 1993) sur la magistrature et la Cour de Justice de la République, sur l’urbanisme et la construction (novembre 1993), sur le projet relatif à la reconnaissance de qualité des produits agricoles et alimentaires (décembre 1993), plus longuement sur ceux relatifs aux services d’incendie et de secours au cours desquelles une douzaine de ses amendements sont rejetés (janvier 1995) et au développement du volontariat dans les corps de sapeurs-pompiers (novembre 1995). Preuve encore de l’étendue de ses compétences, il intervient lors des débats sur le projet de loi relatif à la programmation militaire pour les années 1997 à 2002 (juin 1996). L’immigration (en février 1997) et le renforcement de la cohésion sociale (en avril 1997) sont également des sujets qui mobilisent Jean Tardito.

Plus occasionnellement, le député Tardito s’exprime en matière de politique étrangère et européenne, notamment après la déclaration du ministre des Affaires étrangères sur l’Europe (juin 1994), sur le projet de loi autorisant la ratification de l’accord instituant l’Organisation mondiale du commerce (décembre 1994) ou encore à propos d’une proposition de résolution sur des règlements du Conseil portant réforme de l’organisation commune du marché vitivinicole (juin 1995) et des marchés dans le secteur des fruits et légumes (avril 1996).

Durant son second mandat, Jean Tardito est l’auteur de 153 questions dont 141 écrites, intéressant tous les domaines de la vie de la Nation, une orale sans débat portant sur la comptabilité des communes en février 1997 et onze questions au gouvernement relatives au commerce extra-communautaire (juin 1993), à la politique de défense nationale (juin 1993), à la sécurité routière (novembre 1993), à l’aide au logement (juin 1994), à l’agriculture (novembre 1994), au financement des hôpitaux et cliniques (octobre 1995), à la Corse (janvier 1996), au financement des collectivités territoriales (mai 1996), à la politique de l’enfance (novembre 1996), au théâtre (février 1997) et au statut des maîtres auxiliaires de l’enseignement secondaire (mars 1997).

Sur le plan local, Jean Tardito devient, en 1993, président de la mission locale d’Aubagne pour l’insertion professionnelle des jeunes. Il est également réélu maire de cette commune en 1995.

La Xe législature est écourtée par la dissolution de l’Assemblée nationale d’avril 1997 prononcée par le président Chirac. Jean Tardito se présente donc pour la troisième fois consécutive aux élections législatives anticipées de mai et juin 1997 dans la neuvième circonscription des Bouches-du-Rhône. En tête au premier tour avec 32,03 % des suffrages exprimés (soit 16 202 voix), Jean Tardito devance le candidat UDF Daniel Gazzola (26,28 %), Joëlle Mélin pour le Front national (22,64 %) et la socialiste Stéphanie Harkane (10,18 %). Au second tour, Jean Tardito l’emporte dans le cadre d’une triangulaire, recueillant 44,59 % des suffrages, face à Daniel Gazzola (36,71 %) et Joëlle Mélin (18,71 %). Jean Tardito conserve comme suppléante Rosy Sanna, désormais retraitée de l’Education nationale et devenue maire de La Ciotat en juin 1995.

A l’Assemblée nationale, Jean Tardito s’inscrit au groupe communiste et siège toujours au sein de la commission des finances, de l’économie générale et du Plan. Membre de la commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes de l’Assemblée, il est aussi, au titre de son mandat parlementaire, membre suppléant du Conseil national de l’information statistique. Jean Tardito participe également aux travaux de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte de compromis sur le projet de loi de finances pour l’année 1998 (décembre 1997) et de la commission d’enquête sur l’utilisation et la gestion des fonds publics en Corse (mars 1998).

Il est l’auteur, lors de la XIe législature, de trois propositions de loi : l’une, organique, tendant à démocratiser la préparation, la discussion et le contrôle de l’exécution des lois de finances et à accroître les pouvoirs du Parlement (juillet 1997) ; une autre, tendant à interdire le licenciement des personnes malades (juillet 1997) ; et une dernière, tendant à la constitution de dossiers auprès des agences de location et de vente de logements (juillet 1997).

En séance, ce sont encore les textes budgétaires et financiers qui intéressent au premier chef le député Tardito. Ainsi intervient-il longuement, lors des discussions relatives au projet de loi portant mesures urgentes à caractère fiscal et financier en septembre 1997, pour défendre une politique volontariste en matière de soutien de l’emploi et une fiscalité plus égalitaire. Comme par le passé, c’est surtout le projet de loi de finances qui retient le plus Jean Tardito. Il dépose ainsi de nombreux amendements au projet de budget pour l’année 1998 qui sont pour la plupart rejetés ou retirés (octobre 1997). Dans la même veine, il prend une part active aux discussions entourant le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 1998 (octobre 1997) et le budget rectificatif pour 1997 (décembre 1997).

Au cours de son troisième et dernier mandat, Jean Tardito pose 24 questions dont 22 écrites et deux au gouvernement : l’une relative à la prime exceptionnelle qui pourrait être versée aux bénéficiaires de l’indemnisation chômage en décembre 1997, l’autre à propos des difficultés rencontrées par la Société marseillaise de crédit en avril 1998.

Le 16 avril 1998, Jean Tardito se démet de ses fonctions de député afin, non seulement, de se consacrer à la vie politique locale, mais aussi de mettre son action politique en conformité avec ses vues sur le cumul des mandats. Une élection partielle est donc organisée et c’est le communiste Alain Belviso, l’adjoint de Jean Tardito à la mairie d’Aubagne, qui s’impose au soir du second tour avec 50,09 % des suffrages exprimés et seulement 20 voix d’avance face au candidat UDF Bernard Deflesselles. L’élection est finalement annulée par le Conseil constitutionnel qui, dans une décision du 3 février 1999, estime que des irrégularités et des falsifications ont été commises au profit du candidat communiste. Bernard Deflesselles remporte l’élection partielle qui suit.

Réélu maire d’Aubagne en mars 2001, Jean Tardito annonce toutefois, en octobre de la même année, renoncer à ses fonctions au profit de Daniel Fontaine, instituteur et premier adjoint au maire. Dans une lettre adressée à ses administrés aubagnais, Jean Tardito déclare : « J’ai conduit Aubagne jusqu’à l’entrée du XXIe siècle sans jamais m’installer dans un rôle de notable, contraire à mon tempérament, à ma sensibilité propre, contraire à ma façon de concevoir la vie politique ». Il n’abandonne toutefois pas totalement la vie politique puisqu’il continue de siéger au sein du conseil municipal jusqu’aux élections de 2008, lors desquelles il ne se représente pas. Il continue également de militer et d’être actif au sein des sections départementales du PCF et du Syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC des Bouches-du-Rhône.

Jean Tardito décède le 31 janvier 2019 à Aubagne, à l’âge de 85 ans. Parlementaire impliqué durant dix ans de 1988 à 1998, conseiller général de 1976 à 1988, il a également été un maire apprécié à Aubagne où il a œuvré durant quatorze ans à l’amélioration de la qualité de vie de ses administrés et à l’essor économique de la ville. Il était marié et père de deux filles. Il avait également été fait chevalier de la Légion d’honneur en mars 2002.