Japon
Colloque sur la place des femmes dans les sociétés française et japonaise
11 février 2016
Jeudi 11 février 2016, le groupe d’amitié France-Japon de l’Assemblée nationale a organisé son premier colloque international sur la place des femmes dans les sociétés française et japonaise, avec le groupe d’amitié Japon-France de la Chambre des représentants de la Diète, en partenariat avec l’ambassade du Japon en France, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes (HCEFH), la Fondation France-Japon de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), le comité d’échanges franco-japonais (CEFJ) de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Île-de-France et l’Association de presse France-Japon (APFJ).
Aux mots d’accueil des deux députées organisatrices, Mme Pascale Got, députée de la Gironde, et Mme Yuriko Koike, députée de Tokyo, a succédé l’introduction de la secrétaire d’État aux droits des femmes, Mme Pascale Boistard.
M. François-Xavier Ménage, rédacteur-adjoint de l’émission Capital, président de l’APFJ, a ensuite animé le débat au cours duquel sont intervenues Mme Laure Béréni, sociologue, chercheuse au Centre national de la recherche scientifique (CNRS), membre du Centre Maurice Halwachs (ENS-EHESS-CNRS), Mme Kirsty Leivers, responsable du programme Diversité et inclusion au groupe Axa, Mme Danièle Bousquet, présidente du HCEFH, Mme Mémona Hintermann-Affejee, membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel, Mme Chikako Sekine, conseillère à la direction de la compagnie Shiseido et Mme Emiko Ochiai, sociologue, professeur à l’Université de Kyoto, en résidence à l’EHESS.
Emaillé d’anecdotes personnelles, le débat a mis en lumière des parcours, des réussites et des défis communs. L’égalité est l’affaire de tous, ont réaffirmé les intervenantes. La participation des femmes à la vie économique, sociale et politique est un véritable atout pour les entreprises et pour les sociétés dans leur ensemble.
Si la France connaît aujourd’hui des taux de fertilité et d’activité féminine satisfaisants, la maternité est souvent coûteuse ou difficile à concilier avec la carrière professionnelle, en dépit d’une offre de garde diversifiée. Un écart de salaire entre hommes et femmes persiste et les femmes sont encore trop souvent exclues des postes à responsabilités et des enceintes politiques. Au Japon, la difficile conciliation entre travail et vie de famille incite les individus à faire un choix ou à se spécialiser au sein du couple. Il en résulte une participation des femmes au marché du travail trop faible pour répondre aux besoins de l’économie et une baisse de la natalité. Les deux pays se caractérisent par une culture du « présentéisme », qui rend difficile la conciliation entre carrière et vie personnelle. Les expériences conduites par des entreprises pionnières comme Axa ou Shiseido ont mis en lumière la nécessité de repenser le temps de travail, de susciter une réflexion chez les hommes (salariés de l’entreprise ou conjoints) sur leur rapport à la famille et au travail et de lutter contre l’autocensure des femmes elles-mêmes.
L’égalité entre les femmes et les hommes sera au cœur de l’agenda du prochain G7 des 26 et 27 mai 2016 à Ise‑Shima, au Japon.
Le groupe d’amitié France - Japon reçoit M. Yuji Kuroiwa, gouverneur de Kanagawa, à propos des nouvelles technologies du « mieux vieillir » développées au Japon
18 novembre 2014
Le mardi 18 novembre 2014, les membres du groupe d’amitié France-Japon ont entendu M. Yuji Kuroiwa, gouverneur de la préfecture de Kanagawa, forte de 9 millions d’habitants, au sud de Tokyo. Le gouverneur a présenté les innovations de sa région en matière de produits et de politiques de santé, face aux défis de la société de l’hyper-vieillissement. Après avoir évoqué des progrès récents dans la lutte contre les grandes pandémies virales et le bioterrorisme, ainsi que des recherches allant dans le sens d’une médecine personnalisée et moins invasive, il a présenté le concept phare de me-byo mis en avant dans sa préfecture. Le me-byo, est en quelque sorte le socle de l’individu en bonne santé. « Le me-byo n’est pas exactement assimilable à la notion de prévention. », a souligné M. Kuroiwa. « Il doit faire l’objet du plus grand soin aussi bien pour une personne en bonne santé que pour une personne malade. » L’alimentation, le sport, ou encore les activités sociales contribuent à l’améliorer. Le gouverneur de Kanagawa a présenté plusieurs innovations permettant un suivi personnalisé de l’état du me-byo : un outil de détection des dépressions par l’analyse des ondes de la voix, un bracelet électronique mesurant la qualité du sommeil et faisant aussi office de podomètre, pour encourager l’activité physique, des toilettes faisant fonction de laboratoire d’analyses, un cloud regroupant les données médicales personnelles etc. Le gouverneur estime que les pouvoirs publics comme les entreprises peuvent contribuer à améliorer le me-byo de leurs citoyens ou salariés en suscitant une émulation ludique. Il a par exemple offert un podomètre à chacun des 10 000 fonctionnaires de la préfecture de Kanagawa.
La préfecture de Kanagawa vient tout juste de signer un accord de partenariat avec le consortium français de valorisation thématique Sud (CVT-Sud), référent au niveau national du transfert des technologies pour les pays du Sud en voie de développement. Sur la suggestion des députés présents, les représentants de Kanagawa se sont rendus à Ivry-sur-Seine, le 24 novembre, pour visiter la Silver Valley, écosystème du « mieux vieillir » français, et le démonstrateur Silver Innov’. À l’automne 2015, la préfecture de Kanagawa accueillera une grande conférence internationale sur l’alimentation et la santé, à laquelle tous les députés français sont conviés.
Mission d’une délégation du groupe d’amitié dans l’Archipel
du 12 au 16 juin 2014
Une délégation du groupe d’amitié France-Japon de l’Assemblée nationale s’est rendue dans l’Archipel du 12 au 16 juin 2014 à l’invitation du président de la Chambre des représentants de la Diète, M. Bunmei Ibuki. Outre sa présidente, Mme Pascale Got (SRC, Gironde), la délégation était composée de M. Bruno Le Roux (SRC, Seine-Saint-Denis), M. Didier Quentin (UMP, Charente-Maritime) et Mme Isabelle Attard (app. Écolo, Calvados).
Dans un contexte marqué, en France, par la mise en œuvre d’un plan d’actions pour le développement de la silver economy et le dépôt d’un projet de loi relatif à l’adaptation de la société au vieillissement, qui sera examiné en séance publique à l’automne, la délégation a souhaité placer l’économie du vieillissement au cœur de sa visite. Un quart de la population japonaise a en effet plus de 65 ans, ce qui incite les autorités japonaises à mettre en place des politiques publiques dédiées et encourage les entreprises à proposer une offre adaptée. Dans ce cadre, ont eu lieu deux visites de terrain consacrées à des innovations liées à l’âge. Les députés se sont tout d'abord rendus au Shonan Robocare Center, dans la préfecture de Kanagawa, qui utilise les exosquelettes à interface sensorielle de la société Cyberdyne pour la rééducation ou l'assistance quotidienne des personnes âgées. Ils ont ensuite pu voir un dispositif électronique de suivi à domicile, déployé par la société NTT dans un complexe de logements pilotes de la ville de Natori (préfecture de Miyagi).
La mission a permis de poursuivre les échanges initiés par Mme Pascale Got, présidente du groupe d’amitié France-Japon, et Mme Yuriko Koike, vice-présidente du groupe d’amitié Japon-France en charge de la relation bilatérale féminine, spécifiquement dédiés aux politiques de parité et de natalité, en présence de nombreux députés japonais. Alors que les aides financières aux familles ont suscité beaucoup de questions, les députés français ont aussi souligné l’importance de la politique d’accueil de la petite enfance et d’un meilleur partage des congés parentaux entre les hommes et les femmes. Les députés des deux groupes ont aussi échangé sur la mise en œuvre des politiques de croissance dans un contexte d’assainissement des finances publiques, l’occasion de confronter les approches française et japonaise. En matière bilatérale, les députés français ont souhaité aborder les questions relatives aux indications géographiques et à la traçabilité des lots dans le domaine agroalimentaire.
Deux rencontres étaient prévues à la mairie de Tokyo avec d’une part le président de l’assemblée métropolitaine, M. Toshiaki Yoshino, et d’autre part le gouverneur, M. Yōichi Masuzoe. Les deux entretiens ont été l’occasion de revenir sur les projets de la ville de Tokyo en vue des Jeux olympiques de 2020, en particulier en matière d’urbanisme. Francophone et francophile, M. Yōichi Masuzoe se rendra en France en octobre 2014.
Enfin, à la faveur d’un déplacement dans les régions sinistrées du Tōhoku, la délégation a exprimé la solidarité française dans la ville d’Onagawa en déposant une gerbe en présence du maire de la ville. Une visite des zones touchées par le tsunami du 11 mars 2011 a mis en lumière la lenteur de la reconstruction dans ces régions, notamment en raison d’un manque de main d’œuvre.
Groupe d’amitié France - Japon : les représentants des exportateurs français au Japon présentent aux députés du groupe d’amitié « Bonjour France ! », une opération commerciale destinée aux PME françaises pour 2015
25 juin 2014
Les députés membres du groupe d’amitié France-Japon ont une nouvelle fois reçu trois représentants des milieux économiques au Japon, venus, comme l’an dernier, le 2 avril 2013, présenter les progrès obtenus à travers les négociations sur l’accord de partenariat économique entre l’Union européenne et le Japon ainsi que les nouvelles opportunités d’affaires pour les PME françaises :
– M. Gaël AUSTIN, président de la section Japon des Conseillers du commerce extérieur ;
– M. Bernard DELMAS, président de la Chambre de commerce et d’industrie française au Japon ;
– M. Michel THEOVAL, premier vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie au Japon, ainsi que premier vice-président de l’EBC (European Business Council), c’est-à-dire de la chambre de commerce européenne.
( Lire la présentation)
La visite du Président de la République au Japon a eu des retombées positives. La France est désormais considérée comme un partenaire stratégique de premier plan, ce qui contribue à développer l’intérêt pour les produits français, y compris l’offre de haute technologie. Désireux d’engager son pays sur la voie de réformes structurelles, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, souhaite s’appuyer sur la pression extérieure que constituent les accords de partenariats économiques avec l’Union européenne et les États-Unis. Les négociations en cours permettront, d’ici deux ou trois ans, d’harmoniser les normes japonaises et européennes. Les Japonais forment majoritairement une classe moyenne aisée, consommatrice de produits de qualité et amatrice de nouveautés. Les opportunités d’affaires n’ont donc jamais été aussi nombreuses.
Outre les secteurs de l’agroalimentaire et du luxe, de nombreux marchés de niche pourraient être conquis par des PME innovantes françaises, dans le domaine du nucléaire, de la robotique, des télécommunications, du numérique, des énergies renouvelables. Le Japon est un marché exigeant mais il a un rôle prescripteur vis-à-vis de tous les autres pays asiatiques. Un important réseau d’experts est à la disposition des entreprises françaises qui souhaitent s’y engager. Parmi les documents destinés aux chefs d’entreprises, MM. AUSTIN, DELMAS et THEOVAL ont distribué plusieurs exemplaires du guide intitulé Affaires… et à ne pas faire au Japon !, également disponible en version électronique.
Ils ont surtout présenté « Bonjour France », la grande opération de renouvellement de l’offre française, prévue pour mai 2015, en partenariat avec le grand magasin tokyoïte Isetan. Plus de 80 marques françaises encore non présentes au Japon seront proposées dans un espace de vente de plus de 2 000 m². Les régions françaises désireuses de mettre en valeur leur patrimoine culturel sont aussi invitées à s’associer à cet évènement, qui inclura des manifestations culturelles pour découvrir toutes les facettes de la France.
Désignation d’une vice-présidente en charge des relations bilatérales entre les députées japonaises et françaises
4 avril 2013
À la suite de sa réunion constitutive, le 28 février 2013, le groupe d’amitié Japon – France de la Chambre des représentants de la Diète s’est reconstitué et la nouvelle composition du groupe d’amitié a été annoncée. Le nouveau président du groupe, M. Kôsuke HORI, est une personnalité importante du Parti Libéral Démocrate, successivement ministre de l’Éducation et de l’Intérieur. Francophone, il a travaillé en France comme président de la compagnie japonaise NSK dans les années 1970.
Les deux groupes d’amitié ont souhaité initier une réflexion nouvelle sur la place des femmes au Parlement et dans les relations bilatérales entre les deux pays. Au Japon, Mme Yuriko KOIKE, députée de Tokyo, ancienne ministre de l’Environnement du gouvernement Koizumi et ancienne ministre de la Défense du gouvernement Abe de 2007, a été désignée vice-présidente en charge de la relation bilatérale féminine entre les deux groupes d’amitié. En France, M. Bruno LE ROUX, président du groupe d’amitié, a demandé à Mme Pascale GOT, députée de la Gironde depuis 2007, de bien vouloir accepter ce titre.
Groupe d’amitié France - Japon : les députés auditionnent des représentants des exportateurs français au Japon
2 avril 2013
Le groupe d’amitié France – Japon a organisé, mardi 2 avril 2013, l’audition de trois représentants des milieux économiques français au Japon ( voir la présentation) : M. Gaël AUSTIN, président de la section Japon des Conseillers du commerce extérieur ; M. Bernard DELMAS, président de la Chambre de commerce et d’industrie française au Japon ; et M. Michel THEOVAL, premier vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie au Japon, ainsi que premier vice-président de l’EBC (European Business Council), c’est-à-dire de la chambre de commerce européenne. Après avoir rappelé l’intérêt stratégique du marché japonais pour la conquête des marchés asiatiques et pour stimuler l’innovation en France, les représentants des exportateurs français au Japon ont montré les nouvelles opportunités ouvertes par la perspective d’un accord de partenariat économique entre l’Union européenne et le Japon.
“ Passe ton Japon d’abord ! ”
Avec un PIB 2,3 fois plus important que celui de la France, le Japon est la troisième puissance économique mondiale. Il connaît d’importantes mutations, qui sont autant d’opportunités pour les entreprises françaises : profonde évolution de la politique énergétique, plan de relance du Premier Ministre, M. Shinzo ABE – dit « plan Abenomics », explosion du e-commerce, nouveaux modes de consommation des plus de 65 ans qui représenteront 40 % de la population en 2050 etc. La France bénéficie d’une bonne image auprès des Japonais et la coopération universitaire est très satisfaisante.
Le Japon n’est pas un marché facile : ponctualité, maîtrise de la langue et qualité irréprochable sont des prérequis indispensables. Pour se faire une place sur ce marché concurrentiel, les entreprises doivent être prêtes à répondre aux moindres demandes des consommateurs et à innover sans cesse.
Beaucoup d’entreprises françaises – de toutes tailles, ont insisté MM. Gaël AUSTIN et Bernard DELMAS – l’ont compris et connaissent des succès importants dans l’Archipel. Ces succès favorisent la montée en gamme et ouvrent les portes des autres marchés, notamment asiatiques, grâce à la réputation d’exigence des consommateurs japonais. L’attrait croissant exercé par les économies émergentes, en particulier la Chine, ne doit donc pas faire oublier l’Archipel nippon.
“ Le Japon, c’est maintenant ! ”
L’ouverture des négociations avec l’Union européenne pour un accord de partenariat économique est une excellente nouvelle : même si le processus n’aboutit que dans trois, ou même cinq ans, avec la signature officielle d’un accord, il devrait produire ses effets tout au long des négociations, à condition que les Européens restent attentifs à l’obtention de résultats tangibles en matière d’abaissement des barrières non tarifaires ou d’ouverture des marchés publics. M. Michel THEOVAL a bien souligné ce point et invité les députés à faire preuve de vigilance et de détermination, aux côtés des autorités européennes. Il a présenté le livre blanc édité par l’EBC qui détaille les obstacles et les marges de progrès, secteur par secteur.
La visite d’État du Président de la République dans l’Archipel, prévue en juin 2013, constituera le troisième exercice du genre, après les visites de François Mitterrand, en 1982, et Jacques Chirac, en 1996. Des retombées sont attendues dans le sens d’une plus grande ouverture du marché japonais aux produits et aux services français.
Un important réseau d’experts sur place est à la disposition des entrepreneurs français désireux de tenter l’aventure. MM. AUSTIN, DELMAS et THEOVAL ont présenté aux députés un échantillon des documents proposés aux chefs d’entreprises : l’annuaire 2012 du chef d’entreprise au Japon, la revue France-Japon Éco, ainsi qu’un guide intitulé Affaires… et à ne pas faire au Japon !
Références et liens utiles :
La présentation de MM. AUSTIN, DELMAS et THEOVAL, le 2 avril 2013
La Chambre de commerce et d’industrie française au Japon
La section Japon des Conseillers du Commerce extérieur de la France
La Chambre de commerce européenne (European Business Council in Japan)
L’ Ambassade de France au Japon
Déjeuner offert par le groupe d’amitié France-Japon en l’honneur de Son Excellence M. Ichiro Komatsu, ambassadeur du Japon à Paris - 29 janvier 2013
M. Bruno Le Roux, président du groupe d’amitié France-Japon de l’Assemblée nationale, a offert un déjeuner en l’honneur de l’ambassadeur du Japon à Paris, Son Excellence M. Ichiro Komatsu. Le président s’est félicité de la fréquence de ses rencontres avec l’ambassadeur, révélatrice du renforcement constant des liens entre les deux pays. Il a rappelé l’importance de l’amitié franco-japonaise et renouvelé ses vœux en faveur de la venue de ses collègues de la Diète japonaise en 2013. Il a annoncé à ses collègues la création imminente de l’association des vrais amis du saké, nouveau symbole de l’amitié entre les députés français et japonais.
S.E. M. Ichiro Komatsu s’est également réjoui du rythme des échanges avec les députés français. Il a ensuite présenté les dernières mesures de politique économique prises par le gouvernement de M. Shinzo ABE et échangé avec les députés français.
Audition de Son Exc. M. Ichiro KOMATSU, ambassadeur du Japon à Paris sur l’état du contentieux avec la Chine sur les îles dites Senkaku ou Diaoyutai
19 décembre 2012
Le groupe d’amitié France – Japon s’est réuni mercredi 19 décembre 2012 à 9 h 30 pour entendre Son Exc. M. Ichiro Komatsu, ambassadeur du Japon à Paris, sur les relations sino-japonaises en général, et plus particulièrement sur la question ayant trait aux îles dites Senkaku (ou Diaoyu, par la Chine), ainsi que sur celle de la mer de Chine méridionale.
Ayant rappelé l’importance des relations sino-japonaises pour la stabilité et la prospérité de la région Asie-Pacifique, soulignant notamment l’interdépendance des deux pays sur le plan économique, l’ambassadeur a présenté les dossiers sensibles qui enveniment les relations entre le Japon et la Chine. Le développement des capacités militaires chinoises, dont l’ambassadeur a déploré le manque de transparence, et la volonté de ce pays de devenir une puissance maritime d’envergure, sont au cœur des tensions actuelles. La présence éventuelle de ressources pétrolières dans les fonds marins environnants, évoquée dans les rapports faisant suite aux enquêtes océanographiques d’une organisation régionale de l’ONU en 1968, contribue à expliquer le caractère hautement stratégique de ces îlots, d’à peine 5,56 kilomètres carrés, soit une superficie équivalente à celle du 14e arrondissement parisien.
L’ambassadeur a présenté différents documents et cartes à l’appui de sa démonstration. Il a légitimé la souveraineté territoriale japonaise sur ces îles d’un point de vue notamment juridique.
L’ambassadeur du Japon a ensuite répondu aux questions des députés, qui se sont félicités de l’organisation d’une audition sur ce sujet et du dynamisme général du groupe d’amitié.
Réunion constitutive
23 octobre 2012
Le groupe d’amitié France-Japon s’est réuni le mardi 23 octobre à 9 heures pour tenir sa réunion constitutive et élire son Bureau. Ont été désignés vice-présidents du groupe d’amitié Mmes Marie-Françoise Clergeau, députée de la Loire-Atlantique (SRC), Pascale Got, députée de la Gironde (SRC), Sonia Lagarde, députée de Nouvelle Calédonie (UDI), MM. Gilbert Le Bris, député du Finistère (SRC), Jean-Philippe Mallé, député des Yvelines (SRC), Didier Quentin, député de la Charente-Maritime (UMP), David Douillet, député des Yvelines (UMP), François Scellier, député du Val-d’Oise (UMP), Jean-Paul Tuaiva, député de Polynésie française (UDI), et Alain Tourret, député du Calvados (RRDP). Ont été désigné secrétaires MM. Lionnel Luca, député des Alpes-Maritimes (UMP), Bernard Perrut, député du Rhône (UMP), Bernard Gérard, député du Nord (UMP), et Avi Assouly, député des Bouches-du-Rhône (SRC).
Le groupe compte aujourd’hui 58 membres et présente les caractéristiques suivantes :
Le président du groupe d’amitié, M. Bruno Le Roux, a exprimé sa fierté et sa satisfaction de devenir président d’un groupe d’amitié dynamique et apprécié des députés. Il a tenu à saluer les efforts constants de son prédécesseur, M. Didier Quentin, pour renforcer les liens entre la France et le Japon, et l’inviter à poursuivre son action au sein du groupe renouvelé, en tant que premier vice-président. Le rapport d’information présenté à la suite de la mission effectuée du 27 janvier au 2 février 2012, qui n’avait pu être publié en raison des échéances électorales, le sera prochainement avec l’accord du président du groupe d’amitié.
Plusieurs thèmes de travail ont ensuite été évoqués, parmi lesquels la coopération décentralisée et la situation des îles Senkaku en mer de Chine orientale. Ils donneront lieu à des échanges dans les prochaines semaines.