Joseph, André, Guillaume, Régis Delauro
1778 - 1846
- Informations générales
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- Né le 13 janvier 1778 à Rodez ( - Généralité de Montauban France)
- Décédé le 22 janvier 1846 à Rodez (Aveyron - France)
1778 - 1846
Député de 1815 à 1816 et de 1820 à 1831, né à Rodez (Généralité de Montauban) le 13 janvier 1778, mort à Rodez (Aveyron) le 22 janvier 1846, il était propriétaire à Rodez. Son père, devenu veuf, était entré dans les ordres, et avait donné à son fils une éducation toute théologique.
Nommé adjoint au maire de Rodez en 1807, puis, le 3 avril 1813, maire de cette ville, M. Delauro se montra dévoué à la cause des Bourbons, dès que ceux-ci furent rentrés en France, et fut nommé, en 1815, conseiller général du département, et président du collège de département.
Elu, dans son collège, le 22 août 1815, député de l'Aveyron par 125 voix sur 211 votants et 275 inscrits, il fit partie de la majorité de la Chambre introuvable, échoua aux élections de 1816 qui suivirent la dissolution, et ne rentra au parlement que le 13 novembre 1820, élu dans le même collège par 142 voix sur 245 votants et 290 inscrits. Il siégea d'abord dans la minorité ultra-royaliste, mais il entra par la suite dans les rangs des ministériels, ayant été successivement réélu :
le 1er octobre 1821, dans le 1er arrondissement électoral de l'Aveyron (Rodez) par 163 voix sur 288 votants et 448 inscrits, contre 81 voix à M. Nogaret;
le 25 février 1824 par 136 voix sur 243 votants et 280 inscrits, contre 102 voix à M. de Séguret;
le 17 novembre 1827 par 106 voix sur 177 votants et 238 inscrits, contre 68 voix à M. Rodat d'Olemps;
et le 23 juin 1830 par 116 voix sur 204 votants et 242 inscrits contre 81 voix à M. Rodat d'Olemps.
Le gouvernement récompensa sa fidélité par la place de conseiller de préfecture de l'Aveyron (1825), et par la croix de la Légion d'honneur. M. Delauro soutint le ministère Polignac, et lors de la mise en jugement des anciens ministres de Charles X (1831), vota en leur faveur.
Sous le gouvernement de Louis-Philippe, il fit une tentative dans le 1er collège de l'Aveyron (Rodez) pour rentrer à la Chambre, le 4 novembre 1837; mais il échoua avec 55 voix contre 227 à l'élu, M. Merlin, député sortant, et renonça à la vie politique.