Joseph, Marie de Gourgue

1768 - 1832

Informations générales
  • Né le 24 mars 1768 à Bordeaux ( - Généralité de Bordeaux - France)
  • Décédé le 1er novembre 1832 à Langon (Gironde - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIe législature
Mandat
Du 8 mars 1821 au 24 décembre 1823
Département
Gironde
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Gironde
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1821 à 1827, né à Bordeaux (Généralité de Bordeaux, France) le 24 mars 1768, mort à Langon (Gironde) le 1er novembre 1832, de la même famille qu'Armand de Gourgue qui fut député du Tarn-et-Garonne, il fut nommé maire de Bordeaux par le gouvernement royal le 2 avril 1816, et exerça ces fonctions jusqu'en 1823.

Propriétaire dans cette ville, conseiller général de la Gironde (1816-1825), chevalier de la Légion d'honneur et tout dévoué à la monarchie, le vicomte de Gourgue fut élu, le 8 mars 1821, au collège de département, député de la Gironde, par 248 voix (424 votants, 656 inscrits), contre 82 à M. Guestier et 55 à M. Balguérie junior, en remplacement de M. de Lur-Saluces, démissionnaire. Il appartint à la majorité et fut réélu, le 6 mars 1824, par 391 voix (551 votants, 647 inscrits).

M. de Gourgue vota pour le ministère. Un recueil de biographies parlementaires, très hostile au cabinet, expliquait ainsi l'attitude de M. de Gourgue: « On dit que M. le garde des sceaux s'est spécialement chargé de la nomination des députés de la Gironde et l'on voit qu'il s'y entend. Il faudrait être bien habile et bien adroit pour être député de la Gironde et en même temps échapper au ministère. Car si vous étiez manqué par M. de Peyronnet, vous tomberiez inévitablement dans les pièges et dans les fourchettes de M. Piet; M. de Martignac vous séduirait à la tribune ou dans une loge de l'Opéra; M. Josse-Beauvoir vous achèterait comme... un journal, et M. Ravez aurait le talent de vous enchaîner avec la plus grande impartialité. On voit donc qu'il est impossible, en conscience, que M. de Gourgue soit de l'opposition. »

Il ne fut pas réélu en 1827.