Jean, Sébastien Goury du Roslan
1776 - 1853
- Informations générales
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- Né le 4 juillet 1776 à Landerneau ( - Généralité de Bretagne France)
- Décédé le 1er décembre 1853 à Paris (Seine - France)
1776 - 1853
Député de 1839 à 1848, né à Landerneau (Généralité de Bretagne) le 4 juillet 1776, « fils légitime de noble homme Louis Joachim Goury des Tuileries, conseiller du Roy, son consignataire au siège royal de Léon à Lesneven et Directeur des fermes de Bretagne en cette ville et de Dame Anne Marie de Mascle son épouse » mort à Paris (Seine) le 1er décembre 1853, il fut enrôlé de force en 1793, dans un bataillon de « volontaires »; conducteur principal des travaux de la voirie, du 15 juillet 1794 au 13 juin 1796, admis en juillet suivant à l'Ecole des ponts et chaussées de Paris, reçu à l'Ecole polytechnique le 21 décembre 1796, il devint chef de brigade le 30 avril 1798, ingénieur à Moulins en août 1800, puis dans le Finistère le 13 mai 1801, fut élu en 1810, par 4 cantons, membre du haut collège de ce dernier département, et alla porter à l'empereur l'expression du dévouement de ses habitants.
Il reçut au Champ de Mars, en 1815, la croix de la Légion d'honneur, des mains mêmes de l'empereur, et, en 1816, fut chargé par le comte Molé d'une mission auprès du dey d'Alger, mais ne put s'en acquitter en raison de l'expédition de lord Exmouth. Nommé la même année, ingénieur en chef des ponts et chaussées, il se consacra, pendant plus de vingt ans, à sa profession.
Le 2 mars 1839, il fut élu député du 3e collège électoral du Finistère (Châteaulin) par 61 voix sur 117 votants, contre 53 voix à M. Blacque-Belair. Soumis à la réélection, par suite de sa nomination aux fonctions d'inspecteur divisionnaire adjoint au corps royal des ponts et chaussées, M. Goury du Roslan fut réélu député, le 19 septembre 1840, par les électeurs de Châteaulin, puis, le 5 juillet 1842, par 107 voix sur 154 votants et 183 inscrits, contre 36 à M. Avril, et, le 1er août 1846, par 103 voix sur 149 votants et 176 inscrits, contre 25 à M. Gourdin.
Il siégea parmi les ministériels, vota pour l'indemnité Pritchard, pour la politique de M. Guizot, et contre les propositions mises en avant par l'opposition libérale. Conseiller général du Finistère depuis 1843, il reçut en 1846 une tabatière en or des habitants du val d'Ornans (Doubs), où douze ans auparavant il avait fait ouvrir une route; il fut chargé, la même année, après les grandes inondations, de réparer les levées fort endommagées de la Loire. La révolution de 1848 l'éloigna de la vie politique.
Date de mise à jour: août 2014