Germain, Alexandre Boué

1870 - 1942

Informations générales
  • Né le 30 décembre 1870 à Tarbes (Hautes-Pyrénées - France)
  • Décédé le 3 juin 1942 à Tarbes (Hautes-Pyrénées - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIe législature
Mandat
Du 16 novembre 1919 au 31 mai 1924
Département
Hautes-Pyrénées
Groupe
Parti radical et radical socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 4 octobre 1925 au 31 mai 1928
Département
Hautes-Pyrénées

Biographies

Né le 30 décembre 1870 à Tarbes (Hautes-Pyrénées), mort le 3 juin 1942 à Tarbes.

Député des Hautes-Pyrénées de 1919 à 1924 et de 1925 à 1928.

Après avoir terminé ses études juridiques, Germain Boué s'inscrivit comme avocat au barreau de Tarbes.

Militant du parti radical-socialiste, il fut élu conseiller d'arrondissement du canton de Tarbes-Nord, en 1898, et le demeura jusqu'en 1919. Dès 1905, son activité au sein de son parti le fit désigner comme secrétaire général de la fédération départementale radicale-socialiste des Hautes-Pyrénées.

Conseiller général du canton de Tarbes-Nord de 1919 à 1937, conseiller municipal de Tarbes et premier adjoint en 1900, maire de Tarbes de 1912 à 1933, tous ces mandats locaux le désignèrent pour la députation.

Il se présenta aux élections générales législatives du 16 novembre 1919, dans les Hautes-Pyrénées, sur la liste d'action républicaine et de rénovation sociale,. avec le programme politique, économique, social et financier du parti radical-socialiste. Sa profession de foi concluait : « Vous aurez donc à vous demander de quel côté sont les véritables hommes d'ordre, vous aurez à vous demander si ce sont ceux qui ont toujours combattu les mesures de justice fiscale ou bien ceux qui se recommandent à vous par leur éducation républicaine, leur passé de labeur et leur expérience des affaires. publiques ».

Bien que deuxième de sa liste, il en fut le seul élu au quotient électoral, par 18.229 voix sur 47.447 votants, alors que ses colistiers, y compris la tête de liste,. M. Noguès, n'obtenait que 15.972 suffrages. Il se fit inscrire au groupe du parti radical et radical-socialiste. Il appartint aux Commissions de l'administration générale, du travail et des comptes définitifs.

Il présenta une proposition de résolution tendant à étendre au personnel civil des établissements militaires le bénéfice de la loi du 25 mars 1920 sur les majorations de pensions et plusieurs propositions de loi tendant à ouvrir des crédits en faveur d'agriculteurs victimes d'orages ou de dégats occasionnés par l'incendie. Il participa à la discussion des budgets : de l'exercice 1920, enseignement technique ; l'exercice 1921, loi de finances (voies ferrées) ; de l'exercice 1922, guerre ; de l'exercice 1923, agriculture.

Il se représenta aux élections générales législatives du 11 mai 1924, sur la liste d'Union des gauches où il occupait la troisième place mais n'obtint que 17.480 voix sur 49.444 votants ; M. Noguès, tête de liste, était élu à sa place avec 19.355 voix. Il présenta au septième bureau de la Chambre une protestation tendant à appliquer une jurisprudence autrefois admise pour le deuxième tour de scrutin uninominal majoritaire. Mais cette interprétation qui tendait à le faire proclamer élu en annulant l'élection de M. Fould de la liste républicaine d'action agricole, économique et sociale, ne fut pas admise dans le rapport d'élection présenté par M. Monicault ; elle fut repoussée par la Chambre qui adopta les conclusions de ce rapport le 27 juin 1929 sans débat.

Mais M. Noguès ayant été élu sénateur le 21 juin 1925, M. Boué fut élu à nouveau député à sa place à l'élection partielle du 4 octobre 1925 par 21.041 voix sur 41.775 votants.

Au cours de cette treizième législature, il fut membre des Commissions d'Alsace-Lorraine, de l'administration générale, départementale et communale et des comptes définitifs et des économies. Il présenta une proposition de loi tendant à accorder des secours aux victimes du cyclone du 13 juillet 1927 qui ravagea un grand nmobre de communes du département des Hautes-Pyrénées, mais ne participa à aucun débat.

Il fut à nouveau candidat aux élections générales législatives du 22 avril 1928 (retour au scrutin d'arrondissement) dans la circonscription de Tarbes, mais ne fut pas réélu, n'obtenant que 7.162 voix sur 21.749 votants, contre 10.662 à son adversaire M. Desbons qui lui succéda.

Il se désintéressa alors de la politique et se retira définitivement à Tarbes où il mourut le 3 juin 1942.




Né le 30 décembre 1870 à Tarbes (Hautes-Pyrénées)

Décédé le 3 juin 1942 à Tarbes (Hautes-Pyrénées)

Député des Hautes-Pyrénées de 1919 à 1924 et de 1925 à 1928

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 694)

Retiré de la vie politique depuis 1933, Germain Boué meurt à Tarbes, 9 ans plus tard.