Jean-Marie Pardessus
1772 - 1853
- Informations générales
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- Né le 11 août 1772 à Blois ( - Généralité d'Orléans - France)
- Décédé le 27 mai 1853 à Vineuil (Loir-et-Cher - France)
1772 - 1853
Député en 1807, de 1815 à 1816 et de 1820 à 1830, né à Blois (Généralité d'Orléans, France) le 11 août 1772, mort à Vineuil (Loir-et-Cher) le 27 mai 1853, « fils du sieur Jean-Thomas Pardessus, avocat au parlement et au conseil supérieur, et de dame Catherine Bergevin », d'une famille attachée à l'ancienne monarchie, il eut, en 1793, son frère fusillé en Vendée et son père emprisonné à Orléans.
Défenseur officieux dans sa ville natale, il plaida, en l'an IX, pour le principal accusé dans l'affaire Clément de Ris.
Juge à la cour criminelle de Loir-et-Cher, maire de Blois en 1806, il fut élu, le 18 février 1807, par le Sénat conservateur, député de ce département au Corps législatif, où il prit part aux délibérations juridiques.
Nommé, le 24 août 1810, après un brillant concours, professeur de droit commercial à la faculté de Paris, il obtint dans sa chaire un succès mérité.
Ayant adhéré au retour des Bourbons, il fut nommé, le 22 août 1815, député du grand collège de Loir-et-Cher, par 80 voix (137 votants, 160 inscrits), siégea à droite, tout en conservant une certaine indépendance: « Les électeurs de mon département, disait-il, m'ont dit : Servez le roi. Ils ne m'en ont pas dit autant du ministère. »
Membre de la commission de la caisse d'amortissement (8 mai 1816), conseiller à la cour de Cassation (1821), il fut élu, le 13 novembre 1820, député du grand collège de Loir-et-Cher, par 129 voix (173 votants, 210 inscrits), contre 30 à M. de la Géraudière; élu, le même jour dans les Bouches-du-Rhône, il opta, le 19 janvier 1821, pour ce dernier département et fut réélu successivement, par le grand collège des Bouches-du-Rhône, le 6 mars 1824, avec 186 voix, 227 votants, 317 inscrits; le 24 novembre 1827, par 177 voix (222 votants, 316 inscrits); le 3 juillet 1830, par 190 voix (292 votants, 364 inscrits). Cette dernière élection, entachée d'irrégularité, fut annulée par la Chambre le 17 août 1830.
M. Pardessus continua de siéger à droite, et finit par se ranger parmi les membres les plus intransigeants de ce côté de la Chambre.
Ayant refusé, en 1830, de prêter serment au nouveau gouvernement, il fut destitué de ses fonctions de professeur et de conseiller à la cour de Cassation, et rentra dans la vie privée où il s'occupa de travaux de législation et d'histoire.
Membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Letres depuis 1828, M. Pardessus a publié : Traité des servitudes (Blois, 1806); Traité du contrat et des lettres de change (Paris, 1809, 2 volumes) ; Cours de droit commercial (1813-1817, 4 volumes); Collection des lois maritimes antérieures au dix-huitième siècle (1828-1845, 6 volumes); Tableau du commerce antérieurement à la découverte de l'Amérique (1834) ; Sur l'origine, du droit coutumier en France (1839); Us et coutumes de la mer (1847, 2 volumes); Les diplômes mérovingiens (Tomes 1 et II, 1843-1846); Tomes IV, V et VI de la Table chronologique des Chartes et diplômes; Tome XXI des Ordonnances des rois de France; une bonne édition de la Loi salique (1843), etc.
Date de mise à jour: avril 2015