Charles, Louis, Sylvestre, Arthur de Perrien

1792 - 1852

Informations générales
  • Né le 6 octobre 1792 à Cologne (Ville libre de Cologne - Saint Empire romain germanique)
  • Décédé le 14 mars 1852 à Hennebont (Morbihan - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Morbihan
Groupe
Droite légitimiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant du peuple en 1848, né en émigration à Cologne (Ville libre de Cologne - Saint-Empire romain germanique) le 6 octobre 1792, mort à Hennebont (Morbihan) le 14 mars 1852, fils de Joseph Charles de Perrien qui fut député en 1815, il entra dans les chevau-légers de la maison du roi en 1814, et devint officier dans un régiment de chasseurs à cheval.

En 1830, il se retira dans son château de Lannouan où il s'occupa d'agriculture et de bonnes œuvres. Il succéda à son père comme conseiller général en 1830, ne s'occupa pas de politique sous Louis-Philippe, et fut élu, le 23 avril 1848, représentant du Morbihan à l'Assemblée constituante, le 11e sur 12, par 55 027 voix (105 877 votants, 123 200 inscrits). Il siégea à la droite légitimiste, fit partie du comité des affaires étrangères, et vota :
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour l'expédition de Rome,
- contre la demande de mise en accusation du président et des ministres.

Après la dissolution de la Constituante, il rentra dans ses propriétés d'Hennebont, et, favorable à la politique napoléonienne, conserva jusqu'à sa mort son mandat de conseiller général.