Charles, Oggé Barbaroux

1792 - 1867

Informations générales
  • Né le 16 août 1792 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)
  • Décédé le 5 juillet 1867 à Vaux (Seine-et-Oise - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 28 octobre 1849 au 2 décembre 1851
Département
La Réunion
Groupe
Droite

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 8 février 1858 au 5 juillet 1867

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Fils du conventionnel Charles Jean Marie Barbaroux, représentant du peuple à l'Assemblée législative de 1849 et sénateur du Second Empire, né à Marseille le 16 août 1792, mort à Vaux (Seine-et-Oise), le 5 juillet 1867, il fit ses études au collège Louis le Grand et son droit à Aix.

Nommé substitut du procureur impérial à Marseille pendant les Cent Jours, il se fit inscrire au barreau de Nîmes après la chute de Napoléon, et débuta par la rédaction d'une pétition à la Chambre des députés, au nom de plusieurs familles de Nîmes, qui avaient eu quelques-uns de leurs membres tués pendant la réaction de juillet 1815. Cette pétition ne vit jamais le jour, et attira à son auteur des haines violentes qui, deux fois, faillirent lui coûter la vie et l'engagèrent à se retirer à Paris.

Là, il collabora à l'Encyclopédie moderne, publia une Histoire des Etats-Unis d'Amérique (1824), les Mémoires d'un sergent et une partie des Mémoires de son père, cachés par un ami dans le creux d'un chêne de la forêt de Montmorency.

Nommé par le gouvernement de Juillet, le 31 août 1830, procureur général à la cour royale de Pondichéry, il passa avec le même titre à l'île de la Réunion, puis à Alger (1848).

Elu représentant du peuple à l'Assemblée législative par l'île de la Réunion, le 28 octobre 1849, le 1er sur 2, avec 5 398 voix sur 9 186 votants et 34 810 inscrits, il siégea à la droite de l'Assemblée, vota pour l'expédition de Rome et pour la loi du 31 mai restrictive du suffrage universel.

Partisan du coup d'Etat du 2 décembre, il fut l'un des défenseurs les plus zélés de la politique du Second Empire et fut nommé sénateur le 8 février 1858.

Il était commandeur de la Légion d'honneur, du 26 octobre 1849.

Date de mise à jour: juillet 2016