Antoine, François, Xavier Sauvaire de Barthélemy
1800 - 1875
- Informations générales
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- Né le 16 novembre 1800 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)
- Décédé le 6 février 1875 à Paris (Seine - France)
1800 - 1875
Pair de France, représentant en 1848 et en 1849, né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 16 novembre 1800, mort à Paris le 6 février 1875, il était l'arrière-neveu de l'abbé Barthélemy, auteur du Jeune Anacharsis, et le petit-neveu du marquis de Barthélemy, qui fut membre du Directoire et vice-président du Sénat.
Nommé conseiller d'Etat, par le gouvernement de la Restauration (26 avril 1824), M. Sauvaire hérita à la mort de son grand-oncle (avril 1850) de son nom et de ses titres, en vertu d'un majorat réversible en sa faveur; il fut admis, le 27 septembre 1830, par droit héréditaire, dans la Chambre des pairs. Il y siégea, pendant toute la durée du règne de Louis-Philippe, dans les rangs de la droite, et manifesta les sentiments monarchistes les plus prononcés.
Conseiller général des Bouches-du-Rhône, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant des Bouches-du-Rhône à l'Assemblée constituante, le 5e sur 10, par 37,961 voix; il prit place dans le groupe légitimiste, fit partie du comité des finances, et vota constamment avec les conservateurs :
-pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
-pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidiére,
-contre l'amendement Grévy,
-contre le droit au travail,
-contre la réduction de l'impôt du sel,
-pour la proposition Rateau,
-contre l'amnistie,
-pour l'interdiction des clubs,
-pour les crédits de l'expédition romaine.
Il obtint sa réélection, le 13 mai 1849, dans le même département, comme représentant à la Législative, le 3e sur 9, par 45,031 voix (114,293 inscrits). Avec la majorité antirépublicaine, il se prononça : pour l'expédition romaine, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi du 31 mai sur le suffrage universel. Il ne se rallia point à la politique particulière de l'Elysée, et, ayant protesté à la mairie du 10e arrondissement contre le coup d'Etat du 2 décembre 1851, il fut arrêté et incarcéré pendant quelques jours à Vincennes.
Il ne recueillit, aux élections du 29 février 1852 pour le Corps législatif, dans la 1re circonscription des Bouches-du-Rhône, que 2,048 voix contre 12,502 à l'élu, candidat officiel, M. de Chantérac, et 5,305 à M. Joseph Barthélemy, ex-maire de Marseille. Il échoua encore, le 24 mai 1869, avec 3,075 voix royalistes contre 8,063 à M. Léon Gambetta, 4,535 à M. Ferdinand de Lesseps et 3.582 à M. Thiers.
Candidat à l'Assemblée nationale, lors de l'élection complémentaire du 2 juillet 1871, dans les Bouches-du-Rhône, il obtint, sans être élu, 32,090 voix sur 75,000 votants.