Auguste Boulanger-Bernet

1831 - 1903

Informations générales
  • Né le 12 janvier 1831 à Guines (Pas-de-Calais - France)
  • Décédé le 17 octobre 1903 à Andres (Pas-de-Calais - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 6 octobre 1889 au 14 octobre 1893
Département
Pas-de-Calais

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 12 janvier 1831 à Guines (Pas-de-Calais), mort le 17 octobre 1903 à Andres (Pas-de-Calais).

Député du Pas-de-Calais de 1889 à 1893.

Oncle du précédent, Auguste Boulanger-Bernet appartenait à une vieille famille du Pas-de-Calais dont les membres se distinguèrent par leurs opinions libérales et républicaines. Son aïeul maternel, Fortie-Bernet fut délégué par la ville de Guines à la fête de la fédération en 1790, et, en sa qualité d'adjoint au maire, refusa d'arborer le drapeau blanc lors du retour des Bourbons. Son père était maire de Guines en 1848, et le resta durant 40 ans.

Après avoir fait ses études secondaires au lycée Saint-Omer, Auguste Boulanger-Bernet, propriétaire-agriculteur à Andres, fut nommé juge de paix à Guines. Révoqué le 16 mai, il fut réintégré dans ses fonctions à la chute du régime.

Il débuta dans la politique comme conseiller municipal d'Andres, puis entra au conseil général le 12 août 1883 pour y représenter le canton de Guines. Il conserva ce siège jusqu'en 1901. Président de la délégation cantonale, président-fondateur de la société agricole de Boulogne-sur-mer, il se présenta aux élections générales législatives des 22 septembre et 6 octobre 1889, dans la 2e circonscription de Boulogne Il se déclarait « partisan d'un gouvernement parmentaire et progressif, et de lois protectrices des intérêts agricoles et industriels ; ennemi de toute révision constitutionnelle qui ne serait pas proposée par le Gouvernement républicain lui-même ». Il fut élu au deuxième tour de scrutin par 8.018 voix contre 7.845 à M. Georgi.

Il appartint à diverses commissions spéciales, notamment à celle chargée de l'examen du projet de loi sur les syndicats de communes et à celle chargée d'examiner le projet de loi tendant à ajouter une disposition additionnelle à l'article 1766 du Code civil, en vue d'assurer aux preneurs de baux à ferme le partage de la plus-value qu'ils auraient donnée au fonds loué (1890). Il présida plusieurs commissions d'intérêt local au nom desquelles il déposa un grand nombre de rapports.

Il essuya un échec aux élections générales des 20 août et 3 septembre 1893, n'ayant obtenu au deuxième tour de scrutin que 5.294 voix contre 6.858 à M. Dussaussoy qui lui succéda.

Il reprit l'exploitation de son domaine à Andres, où il mourut le 17 octobre 1903, à 72 ans.