Gustave, Charles, Alexandre de Chassiron

1791 - 1868

Informations générales
  • Né le 26 avril 1791 à La rochelle (Charente-Inférieure - France)
  • Décédé le 19 novembre 1868 à Nuaillé-d'aunis (Charente-Inférieure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 16 octobre 1831 au 25 mai 1834
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Droite
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Droite
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Droite
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Droite
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Droite
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Charente-Inférieure
Groupe
Droite

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 10 juin 1854 au 10 novembre 1868

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1831 à 1848 et sénateur du second Empire, né à La Rochelle (Charente-Inférieure), le 26 avril 1791, mort au château de Beauregard, commune de Nuaillé-d'Aunis (Charente-Inférieure), le 19 novembre 1868, il était fils de Pierre-Charles Martin de Chassiron (1750-1825), conseiller-maître à la cour des Comptes, créé baron par Napoléon Ier.

Il se destina à l'administration, entra comme auditeur au Conseil d'Etat en 1811, fut envoyé comme directeur de la police à Osnabrück (Westphalie), puis attaché au 3e régiment des gardes d'honneur.

La première Restauration le nomma sous-préfet à La Rochelle, puis, le 14 mars 1816, sous-préfet de Rochefort. Démissionnaire en 1817, il ne rentra dans la vie politique que le 16 octobre 1831, ayant été élu député du 2e collège électoral de la Charente-Inférieure (La Rochelle), par 104 voix sur 132 votants et 239 inscrits, contre M. de Berville, 12 voix, et en remplacement de M. Admyrauld, qui avait opté pour le 1er collège électoral du même département.

Il siégea à droite, vota constamment avec les conservateurs, et fut successivement réélu le 21 juin 1834 par 111 voix sur 139 votants et 230 inscrits, le 4 novembre 1837 par 148 voix sur 160 votants et 237 inscrits, le 2 mars 1839, sans concurrent, le 9 juillet 1842 par 128 voix sur 197 votants et 268 inscrits, contre M. Rivaille de Chezeau, 46 voix, et le 1er août 1846 par 192 voix sur 259 votants et 310 inscrits, contre M. Labretonnière 26 voix, et M. de Saint-Marsault 16 voix.

Il rentra dans la vie privée à la révolution de 1848, et, rallié au régime impérial, fut nommé sénateur le 19 juin 1854. Il siégea jusqu'à sa mort dans la majorité dynastique ; il était depuis longtemps conseiller général de la Charente-Inférieure pour le canton de Courçon. Chevalier de la Légion d'honneur du 3 avril 1814, officier du 27 juin 1839.

Date de mise à jour: