Jacques, Marie Abot

1759 - 1816

Informations générales
  • Né le 7 septembre 1759 à Beaumont-le-Vicomte ( - Généralité de Tours - France)
  • Décédé le 31 octobre 1816 à Fyé (Sarthe - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 7 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Sarthe
Groupe
Bonapartiste

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant à la Chambre des Cent-Jours, né le 7 septembre 1759, à Beaumont-le-Vicomte (Généralité de Tours, France), « du légitime mariage de Me Grégoire Abot 1er huissier audiencier au siège royal de police de cette ville et de Jacquine Françoise Mâlé » mort à Fyé (Sarthe) le 31 octobre 1816, il appartenait à une ancienne famille de la bourgeoisie du Maine, qui lui fit donner une bonne éducation classique et le dirigea vers le barreau. Après avoir suivi les cours de la Faculté de droit de Dijon, il revint dans sa ville natale, où il acquit bientôt comme avocat une certaine réputation.

La Révolution de 1789 ayant rendu électives les fonctions de magistrat, le suffrage de ses concitoyens lui conféra celles de juge au tribunal du Mans ; puis, lorsque le gouvernement consulaire eut entrepris de constituer sur de nouvelles bases l'organisation judiciaire, un décret de l'an VIII le nomma juge d'instruction au tribunal d'arrondissement de La Flèche. Il conserva ce poste jusqu'en 1816. Les qualités qu'il y montra, autant que la part prise par lui aux sacrifices que la France s'imposa pour faire honneur à d'onéreux engagements, lui valurent d'être choisi, après le retour de l'île d'Elbe, pour représenter le collège d'arrondissement de La Flèche à la Chambre de 1815, dite Chambre des Cent-Jours.

Il fut élu par vingt et une voix, contre dix-sept données à Hardouin-Duparc, sur cinquante votants. Très attaché à la personne et au gouvernement de Napoléon, il fit partie, dès son arrivée à Paris, de la députation envoyée par son collège électoral, avant l'ouverture de la session, à la cérémonie du Champ de mai (Proclamation de l'Acte additionnel).

Son rôle dans l'assemblée fut assez effacé ; il n'y prit point la parole, et se contenta de donner à la politique impériale le fidèle concours de ses votes.

La Chambre des Cent-Jours ayant été dissoute après Waterloo, Abot retourna à ses travaux judiciaires. Mais la Restauration lui refusa l'institution dont il avait besoin pour conserver son titre de juge ; il rentra alors dans la vie privée.

Date de mise à jour: septembre 2014