Louis, Constant, Jacques Carl

1802 - 1852

Informations générales
  • Né le 10 octobre 1802 à Strasbourg (Bas-Rhin - France)
  • Décédé le 2 décembre 1852 à Fort-de-france (Martinique - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Bas-Rhin
Groupe
Majorité gouvernementale
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Bas-Rhin
Groupe
Majorité gouvernementale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1837 à 1842, né à Strasbourg (Bas-Rhin), le 10 octobre 1802, mort à Fort-de-France (Martinique) le 2 décembre 1852, issu d'une vieille famille bourgeoise de l'ancienne province d'Alsace, et neveu par alliance de Humann qui fut ministre des finances, il entra à l'Ecole polytechnique, devint officier du génie, puis quitta la carrière militaire pour étudier le droit. Reçu licencié, il fut nommé, après la révolution de Juillet, procureur du roi près le tribunal civil de Strasbourg.

Le 4 novembre 1837, sous les auspices de son oncle, il fut élu député dans le 1er collège du Bas-Rhin (Strasbourg), avec 210 voix sur 383 votants et 418 inscrits; il siégea dans la majorité conservatrice et prit la parole dans un certain nombre de discussions, et notamment dans celles du projet de loi relatif aux tribunaux de première instance, du budget de l'instruction publique et du projet de loi sur les chemins de fer. Réélu par le même collège, le 2 mars 1839, M. Carl fut encore l'auteur d'une importante proposition sur la liberté de l'enseignement, tendant à abroger les articles 15, 16 et 22 du décret de 1811, à permettre aux chefs d'institution de donner un enseignement complet, et à dispenser les aspirants bacheliers de la production des certificats de rhétorique et de philosophie. Cette proposition dirigée contre l'Université et son « monopole, » ne fut pas adoptée.

Il a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 29 octobre 1842.

Date de mise à jour: juillet 2014