Claude, René Bacot de Romand

1782 - 1853

Informations générales
  • Né le 9 octobre 1782 à Paris ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 29 mars 1853 à Vernou-sur-Brenne (Indre-et-Loire - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
Ire législature
Mandat
Du 22 août 1815 au 5 septembre 1816
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 6 mars 1824 au 5 novembre 1827
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 24 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Indre-et-Loire
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Frère du député César Joseph Bacot, député de 1815 à 1816 et de 1824 à 1830, né à Paris (Généralité de Paris), le 9 octobre 1782, mort à Vernou (Indre-et-Loire), le 29 mars 1853, il fut nommé de bonne heure auditeur au Conseil d'Etat, après d'intéressants voyages en Allemagne et en Italie.

Préfet d'Indre-et-Loire en 1814, il conserva ce poste sous la première Restauration, demanda un congé pour motif de santé au retour de l'île d'Elbe, mais se rendit à Paris où il attendit le retour de Gand; il fut alors nommé préfet de Loir-et-Cher, et, le 22 août 1815, élu député par le collège du département d'Indre-et-Loire, avec 119 voix sur 190 votants et 244 inscrits. Il vota docilement et silencieusement avec la majorité, fut créé baron, le 16 mai 1816, à la signature de son contrat de mariage avec Mlle de Romand, puis préfet de Vaucluse, le 19 février 1817.

Le 6 mars 1824, le même collège d'Indre-et-Loire l'élut à la Chambre des députés par 111 voix, sur 201 votants et 246 inscrits. A la séance du 17 février 1825, lors de la discussion du milliard des émigrés, il exposa que la Chambre ne pouvait pas se contenter d'une estimation arbitraire des biens enlevés aux émigrés, et demanda que toutes les confiscations subissent une règle uniforme d'estimation basée sur la contribution foncière actuelle.
Il fut encore réélu, le 24 novembre 1827, par 111 voix, comme aux élections de 1824, sur 205 votants et 231 inscrits.

Il a publié à Tours, en 1823, un ouvrage qui n'est pas sans valeur, sous le titre: Observations administratives.