Georges Boully

1877 - 1949

Informations générales
  • Né le 20 février 1877 à Saint-valérien (Yonne - France)
  • Décédé le 9 mars 1949 à Saint-valérien (Yonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIIIe législature
Mandat
Du 11 mai 1924 au 31 mai 1928
Département
Yonne
Groupe
Républicain socialiste et socialiste français
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XVe législature
Mandat
Du 8 mai 1932 au 31 mai 1936
Département
Yonne
Groupe
Parti socialiste français

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 1er janvier 1936 au 1er janvier 1944

Biographies

Né le 20 février 1877 à Saint-Valérien (Yonne), mort le 9 mars 1949 à Saint-Valérien.

Député de l'Yonne de 1924 à 1928 et de 1932 à 1936. Sénateur de l'Yonne de 1936 à 1944.

Georges Boully appartenait à une famille fixée dans le Gâtinais depuis plusieurs générations, Se destinant à l'en seignement, il fut reçu instituteur en 1896 et nommé successivement à Auxerre et à Sens. Mais, aspirant à de plus hautes fonctions enseignantes, il préparait à ses moments de loisir l'Ecole normale supérieure de Saint-Cloud et réussit à s'y faire admettre. A sa sortie, il fut délégué comme professeur de lettres à l'école primaire supérieure de Saint-Fargeau, puis appelé comme professeur titulaire aux écoles normales de Rodez et de Poitiers, à l'école supérieur de Tourcoing, enfin à celle de Tonnerre, où il se fixa. Président de la section de la-ligue des Droits de l'homme, membre et président de plusieurs organisations coopératives, il fut élu en 1919 conseiller municipal de Tonnerre.

Aux élections générales législatives du 11 mai 1924, il prit la tête de la liste du Cartel des gauches, et emporta un siège de député, au quotient électoral, par 19.920 voix sur 70.077 votants, les trois autres sièges étant enlevés par la liste de M. P.-E. Flandin.

Il s'inscrivit au groupe républicain socialiste et socialiste français et appartint aux Commissions de l'enseignement et des Beaux-arts, du travail, et des pensions. Il fut en outre nommé membre du Conseil national des recherches scientifiques et industrielles.

- Il se fit entendre au cours de nombreux débats parmi lesquels on peut retenir ceux concernant : l'aministie (1924), les budgets de la guerre et de l'éducation physique de l'exercice 1925 (1924), la politique générale du Gouvernement (1925), les mesures exceptionnelles destinées à assurer l'équilibre de la trésorerie (1925), les événements de Syrie (1926), les agents des lycées (1926), l'impôt sur le chiffre d'affaires des coopératives (1926), la réforme du régime des taxes successorales, la publicité des rôles, la liste des assujettis à l'impôt sur le revenu (1926), les bourses nationales, l'école unique (1926), les prix des baux à ferme de longue durée (1927), les accords relatifs aux dettes interalliées (1927) ; le droit à pension proportionnelle des fonctionnaires en surnombre (1927), les agents de service des lycées, le musée pédagogique, les inspecteurs primaires, les écoles normales d'instituteurs, les maîtresses d'internat (1928), le recrutement de l'armée, les menées communistes, les modifications du tarif des douanes (1928). Il déposa en outre des propositions de loi concernant les membres de l'enseignement (1925), la taxe sur le chiffre d'affaires (1925), les anciens combattants (1928), et des rapports sur les fonctionnaires conjoints de l'enseignement (1925) et les maîtres pourvus seulement du brévet élémentaire (1927).

Il échoua au deuxième tour de scrutin des élections générales des 22 et 29 avril 1928, M. Louis Marteau ayant emporté son siège par 6.961 voix contre 6.645 à lui-même. Mais il prit sa revanche à celles des 1er et 8 mai 1932 battant M. Louis Marteau au deuxième tour par 7.016 voix contre 6.087.

Il s'inscrivit au groupe socialiste français et entra à la Commission de l'en seignement et des Beaux-arts, à celle des P.T.T., et à la Commission d'enquête chargée de rechercher toutes les responsabilités encourues depuis l'origine des affaires Stavisky (1934). Il s'intéressa plus particulièrement : à l'affichage des listes de contribuables (1933), aux heures supplémentaires dans les établissements du second degré (1933), à l'organisation et à la défense du marché du blé (1933), à la création d'emplois dans les établissements du deuxième degré (1933), à la définition des maîtres-artisans (1934), au krach de la banque des coopératives (1934), et demanda à interpeller le Gouvernement sur le décès d'un militaire du 4e régiment d'infanterie, à Sens (1935). Il déposa quatre propositions de loi concernant les créanciers de la banque des coopératives de France, (1934-1936) et deux rapports intéressant les fonctionnaires de l'enseignement primaire (1933-1934).

Il se présenta au Sénat aux élections du 20 octobre 1935 (renouvellement du 14 janvier 1936) et fut élu au deuxième tour de scrutin par 423 voix sur 839 suffrages exprimés. Il s'inscrivit au groupe de la gauche démocratique et entra anx Commissions de l'enseignement, de l'hygiène et de la santé publique, et de l'agriculture.

Il eut l'occasion de se faire entendre sur : le statut des maîtres d'internant et des agents des lycées (1937) ; la défense des libertés publiques et des institutions parlementaires à propos des pleins pouvoirs demandés par le Gouvernement Daladier (1939) ; l'utilisation rationnelle et équitable des mobilisés, l'application des mesures de faveur en matière de service militaire aux fils de tués de la guerre 1914-1918 (1940). Il déposa en outre une proposition de résolution tendant à l'ouverture d'un crédit pour la prolongation de la scolarité obligatoire de 13 à 14 ans (1938) et en fut nommé rapporteur (1939) ; une seconde proposition de résolution relative à la prolongation des permissions de détente des pères de famille (1939) ; déposa un rapport sur l'intégration dans les cadres métropolitains des professeurs exerçant à l'étranger (1937) ; et émit un avis sur l'attribution d'une indemnité de logement aux instituteurs affectés à des écoles annexes où à des écoles normales (1937).

Il vota les pouvoirs constituants au Maréchal Pétain, le 10 juillet 1940 à Vichy, puis se retira à Saint-Valérien dont il était devenu maire. Il y mourut le 9 mars 1949, à 72 ans.




Né le 20 février 1877 à Saint-Valérien (Yonne)

Décédé le 9 mars 1949 à Saint-Valérien (Yonne)

Député de l'Yonne de 1924 à 1928 et de 1932 à 1936

Sénateur de l'Yonne de 1936 à 1944

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, pages 716 et 717)

Georges Boully vote en faveur de la réforme constitutionnelle le 10 juillet 1940. Il se retire ensuite dans sa commune natale, dont il est maire, et y meurt en 1949.