Georges, Louis, Marcellin Richard

1846 - 1914

Informations générales
  • Né le 22 février 1846 à La Mothe-Saint-Heray (Deux-Sèvres - France)
  • Décédé le 20 juillet 1914 à Sainte-Eanne (Deux-Sèvres - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 11 avril 1886 au 14 octobre 1889
Département
Deux-Sèvres

Biographies

Député depuis 1886, né à la Mothe-Saint-Héray (Deux-Sèvres) le 22 février 1846, neveu de Jules-François Richard (Voy. ce nom) qui avait été représentant en 1848, il fit de brillantes études au lycée de Niort, et se fit recevoir avocat, conseiller municipal, et premier adjoint de Saint-Maixent ; il fut révoqué au 16 mai 1877, fut nommé, après la chute du cabinet de Broglie-Fourtou, conseiller de préfecture des Deux-Sèvres, puis successivement secrétaire général à Niort et à Périgueux, et sous-préfet à Saint-Nazaire (avril 1885).

Elu, le 11 avril 1886, député des Deux-Sèvres, en remplacement de M. Ganne décédé, par 43,615 voix sur 83,327 votants et 106,543 inscrits, contre 39,114 à M. Taudière, il ne s'inscrivit à aucun groupe, mais vota le plus souvent avec les radicaux ; il s'est prononcé, dans la dernière session,

- contre le rétablissement du scrutin d'arrondissement (11 février 1889),
- contre l'ajournement indéfini de la révision de la Constitution,
- contre les poursuites contre trois députés membres de la Ligue des patriotes,
- contre le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse,
- contre les poursuites contre le général Boulanger.




Né le 22 février 1846 à La Mothe-Saint-Heray (Deux-Sèvres), mort le 20 juillet 1914 à Sainte-Eanne (Deux-Sèvres).

Député des Deux-Sèvres de 1886 à 1889. (Voir première partie de la biographie dans ROBERT ET COUGNY, Dictionnaire des Parlementaires, t. V, p. 140.)

En 1889, Georges Richard se présente dans la 1re circonscription de Niort et obtient au premier tour de scrutin 3.260 voix sur 16.049 votants, ce qui le place en troisième position ; il renonce au second tour, laissant le siège à Antonin Proust.

Il devait mourir vingt-cinq ans plus tard, le 20 juillet 1914 à La Villedieu-de-Comblé, sur la commune de Sainte-Eanne, à l'âge de 68 ans.