Stanislas Gigon Labertrie

1794 - 1851

Informations générales
  • Né le 28 octobre 1794 à Vimoutiers (Orne - France)
  • Décédé le 9 novembre 1851 à Vimoutiers (Orne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Orne
Groupe
Opposition dynastique
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Orne
Groupe
Opposition dynastique
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Orne
Groupe
Opposition dynastique
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Orne
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 9 novembre 1851
Département
Orne
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1839 à 1848, représentant en 1848 et 1849, né à Vimoutiers (Orne) le 28 octobre 1794, mort à Vimoutiers le 9 novembre 1851, il était maire de sa ville natale et membre du conseil général de l'Orne, lorsqu'il fut élu, le 2 mars 1839, par le 4e collège de ce département (Gacé) membre de la Chambre des députés, avec 210 voix sur 373 votants, contre 161 à Goupil de Préfelne, député sortant. Il prit place à gauche, dans les rangs de l'opposition dynastique, suivit la politique d'Odilon Barrot, et combattit de ses votes, sans paraître à la tribune, le gouvernement de Louis-Philippe.

Réélu le 9 juillet 1842, par 268 voix (420 votants, 516 inscrits), contre 148 à Goupil de Préfelne, puis, le 1er août 1846, par 251 voix (419 votants, 545 inscrits), contre 126 au même concurrent, il continua d'opiner avec la minorité libérale. L'état de sa santé ne lui permit pas de prendre une part bien active aux travaux parlementaires.

Après la révolution de février, M. Gigon-Labertrie fut nommé représentant de l'Orne à l'Assemblée constituante, le 3e sur 11, par 89,081 voix (98,914 votants, 122,951 inscrits). Il fit partie du comité de l'administration, et vota presque toujours avec le parti conservateur:

- pour le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs.

Absent par maladie pendant le reste de la session, il fut réélu, le 13 mai 1849, représentant de l'Orne à la Législative, le 5e sur 9, par 42,275 voix (94,068 votants, 126,096 inscrits). Il siégea à droite et s'associa aux actes de la majorité, jusqu'à l'époque de sa mort survenue (9 novembre 1851) trois semaines avant la fin de la législature.