Augustin, André Gasselin de Fresnay
1802 - 1888
- Informations générales
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- Né le 6 septembre 1802 à La suze (Sarthe - France)
- Décédé le 30 décembre 1888 à Fresnay-sur-sarthe (Sarthe - France)
1802 - 1888
Représentant du peuple en 1848, 1849 et 1871, né à la Suze (Sarthe) le 6 septembre 1802, mort à Fresnay (Sarthe) le 30 décembre 1888, fils d'un commerçant, il acheta une étude de notaire au Mans en 1827, mais fut obligé de s'en défaire, ne voulant pas modifier ses idées politiques ainsi que l'exigeait l'administration royale pour lui accorder l'investiture. Ce ne fut qu'après la révolution de juillet qu'il put exercer les fonctions de notaire, simultanément avec celles de maire, dans la commune de Cérans-Foulletourte (Sarthe).
Adversaire du gouvernement pendant les dernières années du règne de Louis-Philippe, il fut nommé maire de Fresnay à la révolution de février, et, le 23 avril 1848, élu représentant de la Sarthe à l'Assemblée constituante, le 10e sur 12, par 66,282 voix sur 114,212 votants. Il siégea parmi les républicains modérés, fit partie du comité de l'administration, et vota:
- pour le bannissement de la famille d'Orléans,
- pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière,
- pour le maintien de l'état de siège,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'expédition de Rome,
- contre la demande de mise en accusation des ministres,
- contre la mise en liberté des transportés.
Le 13 mai 1849, il fut réélu par le même département à la Législative, le 4e sur 10, avec 62,164 voix sur 103,029 votants et 135,640 inscrits, et vota avec la majorité monarchiste, sans se rallier à la politique de l'Elysée. Il rentra dans la vie privée au coup d'Etat de décembre 1851 et, sous l'Empire, fut de nouveau maire de Fresnay.
Le 8 février 1871, il fut élu représentant de la Sarthe à l'Assemblée nationale, le 2e sur 9, avec 54,995 voix sur 84,400 votants et 135,095 inscrits. Il prit place au centre droit, et vota:
- pour la paix,
- pour les prières publiques,
- pour l'abrogation des lois d'exil,
- contre l'amendement Barthe,
- contre le retour à Paris,
- pour la démission de Thiers,
- pour la prorogation des pouvoirs du maréchal,
- pour le ministère de Broglie,
- contre la dissolution,
- contre les amendements Wallon et Pascal Duprat,
- contre les lois constitutionnelles.
Il ne se représenta plus après cette législature. Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur le 9 janvier 1858.
Date de mise à jour: février 2016