Alphonse, Frédéric, Emmanuel de Grouchy

1789 - 1864

Informations générales
  • Né le 5 septembre 1789 à Condécourt ( - Généralité de Paris France)
  • Décédé le 21 août 1864 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 28 octobre 1830 au 31 mai 1831
Département
Allier
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Gironde
Groupe
Droite

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 26 janvier 1852 au 21 août 1864

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1830 à 1831, représentant en 1849 et sénateur du second empire, né à Condécourt (Généralité de Paris) le 5 septembre 1789, mort à Paris (Seine) le 21 août 1864, il était le fils aîné du maréchal.

Admis à l'Ecole militaire de Fontainebleau le 20 août 1806, il partit pour la grande armée le 9 novembre suivant, et, quelques jours après (15 novembre), fut nommé sous-lieutenant au 10e dragons. A partir de cette époque, il ne cessa pas de faire campagne. Blessé à Eylau, lieutenant (25 mai 1807), puis aide-de-camp de son père, envoyé à l'armée d'Espagne en 1808 et blessé de nouveau à la prise de Madrid, il revint à Wagram où il chargea brillamment avec le 7e dragons, et reçut en récompense la croix de chevalier de la Légion d'honneur (9 juillet 1809) et le grade de capitaine (17 juillet suivant). Après avoir fait la campagne de 1810 en Espagne et celle de 1811 en Allemagne, il fut nommé (3 juin) chef d'escadron et attaché à l'armée dirigée contre la Russie. Blessé à la Moskowa et à Viazma, il prit part, après la retraite, à la campagne de Saxe et se distingua à Bautzen, où il gagna la croix d'officier de la Légion d'honneur (13 septembre) et le grade de colonel (15 décembre); il commanda alors le 19e chasseurs à cheval à l'armée d'Italie. A Waterloo, il chargea les carrés anglais à la tête du 12e chasseurs que son père avait commandé en 1792, et fut encore une fois blessé.

A la seconde Restauration il fut mis en non-activité et en demi-solde. Cependant, du 16 février 1827 au 2 novembre 1828, il présida le conseil de révision du Cantal. Admis à l'activité après 1830, colonel (3 août) du 3e chasseurs à cheval, il fut élu (28 octobre 1830) député du collège de département de l'Allier par 437 voix (673 votants, 997 inscrits) en remplacement de M. de Conny, démissionnaire; mais il échoua, le 5 juillet 1831, dans le 3e collège du même département (Gannat), avec 18 voix contre 179 à l'élu, M. Raynaud.

Maréchal-de-camp du 2 août précédent, et commandeur de la Légion d'honneur, il resta en disponibilité, sur sa demande, d'octobre 1834 à novembre 1837, puis commanda les départements du Puy-de-Dôme et de la Haute-Loire. Membre (21 décembre 1838) du comité de cavalerie, il fut mis à la tête d'une brigade de cavalerie légère sur la frontière du nord-est (1839) et nommé inspecteur de la cavalerie en 1840, en France, puis, de 1841 à 1844 et de 1846 à 1848, en Algérie. Lieutenant-général (28 avril 1842), il commanda (3 mars 1848) la 3e division militaire à Bordeaux. Le département de la Gironde le nomma (13 mai 1849) représentant du peuple à l'Assemblée législative, le 7e sur 13, par 70,943 voix (125,001 votants, 179,161 inscrits); il siégea parmi les conservateurs, mais assez rarement.

Grand-officier de la Légion d'honneur (10 décembre 1849), il fut nommé sénateur du second Empire (26 janvier 1852) ; il défendit la dynastie, et fut promu grand-croix le 31 décembre 1862.