Pierre, Lysis de Laussat
1795 - 1884
- Informations générales
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- Né le 10 août 1795 à Bayonne (Basses-Pyrénées - France)
- Décédé le 16 septembre 1884 à Bernadets (Basses-Pyrénées - France)
1795 - 1884
Représentant en 1848 et en 1849, né à Bayonne (Basses-Pyrénées) le 10 août 1795, mort au château de Bernadets (Basses-Pyrénées) le 16 septembre 1884, issu d'une ancienne famille du Béarn et fils de Pierre Clément de Laussat qui avait été représentant aux Cent-jours, il entra à l'Ecole de cavalerie de Saint-Germain, fut sous-lieutenant à seize ans et demi, lieutenant à dix-sept ans, obtint la croix de la Légion d'honneur à l'affaire de Hanau, gagna sur un autre champ de bataille le grade de capitaine, et fut nommé chef d'escadron et officier de la Légion d'honneur à Waterloo.
Cette nomination n'ayant pas été confirmée, il revint dans ses foyers et employa une grande partie de sa fortune patrimoniale à fonder des établissements industriels dans les Basses-Pyrénées. Occupé d'études agronomiques et membre du conseil central d'agriculture, il publia, en 1847, après la disette, une brochure relative à la question des subsistances.
Il était déjà conseiller général des Basses-Pyrénées, lorsqu'il fut élu, le 23 avril 1848, le 11e et dernier, représentant de ce département à l'Assemblée constituante, par 41,163 voix (90,262 votants, 116,890 inscrits). M. de Laussat, qui fit partie du comité de l'agriculture, vota avec la droite, sauf contre les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière à propos du 15 mai. Il se prononça :
- pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition de Rome, etc.
Réélu, le 13 mai 1849, représentant des Basses-Pyrénées à l'Assemblée législative, le 1er sur 10, par 41,929 voix (71,463 votants, 117,931 inscrits), il siégea comme précédemment à droite, et opina avec la majorité: pour l'expédition de Rome, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, etc.
Il n'appartint pas à d'autres assemblées.