Eugène, Emélie Loyer
1807 - 1880
- Informations générales
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- Né le 23 octobre 1807 à Versailles (Seine-et-Oise - France)
- Décédé le 7 mars 1880 à Le houlme (Seine-Inférieure - France)
1807 - 1880
Représentant en 1848 et en 1849, né à Versailles (Seine-et-Oise) le 23 octobre 1807, mort au Houlme (Seine-inférieure) le 7 mars 1880, fils d'un modeste artisan, il fit ses études à Sainte-Barbe, puis à la faculté de droit à Paris, aux frais d'un de ses oncles, et fut reçu docteur en droit en 1832.
Avocat au barreau de Rouen, il y plaida pendant quelques années non sans succès, puis ayant épousé la fille de son oncle, entra dans la filature de coton que possédait ce dernier, dans la vallée d'Houlme. Juge au tribunal de commerce de Rouen, conseiller municipal de cette ville, il se mêla assez activement aux événements de 1848, comme républicain modéré.
Il ne fut pas candidat aux élections du 23 avril 1848; mais, lorsqu'il fallut pourvoir, dans la Seine-inférieure, au remplacement de trois représentants qui avaient opté pour d'autres départements, M. Loyer se présenta et fut élu représentant de ce département, le 4 juin 1848, le 2e sur 3, par 55,946 voix. Il fit partie du comité de commerce et vota:
- pour les poursuites contre L. Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour l'expédition de Rome,
- contre la demande de mise en accusation du président et des ministres.
D'abord partisan du général Cavaignac, il se rallia, après le 10 décembre 1848, à la politique du prince Louis-napoléon, et fut réélu par le même département, le 13 mai 1849, représentant à l'Assemblée législative, le 6e sur 16, par 92,708 voix (146,223 votants, 213,301 inscrits). Il continua de siéger avec la majorité, approuva le coup d'Etat du 2 décembre, et fut nommé maître des requêtes au conseil d'Etat, puis préfet de l'Indre pendant quelques mois, et enfin conseiller d'Etat. - Officier de la Légion d'honneur du 30 août 1865.