Pierre, Thomas de Radoult-Lafosse
1783 - 1869
- Informations générales
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- Né le 30 décembre 1783 à Villeneuve-d'Agen ( - Généralité de Bordeaux France)
- Décédé le 2 novembre 1869 à Villeneuve-d'Agen (Lot-et-Garonne - France)
1783 - 1869
Représentant en 1848 et en 1849, né à Villeneuve-d'Agen (Généralité de Bordeaux) le 30 décembre 1783, mort à Villeneuve-d'Agen (Lot-et-Garonne) le 2 novembre 1869, fils d'un receveur des finances, il entra à l'Ecole polytechnique en 1804, compléta ses études militaires (1806) à l'Ecole d'application de Metz, en sortit en 1807, et fit toutes les campagnes de l'Empire, y compris celle de 1815. Au siège d'un fort sur les côtes d'Espagne, n'étant encore que lieutenant, il fut mis à l'ordre du jour.
Il se trouvait à Toulouse lors de la révolution de juillet. Appelé au commandement des troupes, il prit sur lui d'agir selon les intérêts du moment, reçut, en 1835, le grade de colonel avec la direction de l'artillerie de Bastia, et, six mois après, le commandement du onzième régiment d'artillerie, et fut nommé (1835) commandant en second et directeur des études de l'Ecole d'application de l'artillerie et du génie. Il remplit ces fonctions pendant cinq ans. Maréchal de camp en 1842, il fut mis à la tête de l'Ecole d'artillerie de Besançon, conserva cette charge pendant trois ans, et fut placé (1845) dans la deuxième section du cadre de l'état-major général de l'armée.
Après la révolution de 1848, le général Radoult-Lafosse se présenta comme candidat conservateur à l'Assemblée constituante dans le département de Lot-et-Garonne, et fut élu représentant, le 6e sur 9, par 41,979 voix (88,758 votants, 94,809 inscrits). Il fit partie du comité de la guerre, et vota avec la droite,
- pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- contre le droit au travail,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition romaine.
Réélu, le 13 mai 1849, représentant du même département à l'Assemblée législative, le 4e sur 7, par 47,836 voix (90,297 votants, 107,493 inscrits), il suivit la même ligne politique que précédemment, opina pour l'expédition romaine, pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, pour la loi restrictive du suffrage universel, et rentra dans la vie privée en 1851. Commandeur de la Légion d'honneur (20 décembre 1845).