Charles, Ernest, Gérard Aubourg de Boury

1857 - 1940

Informations générales
  • Né le 14 octobre 1857 à Amfreville-la-campagne (Eure - France)
  • Décédé le 2 décembre 1940 à Amfreville-la-campagne (Eure - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 24 juin 1900 au 31 mai 1902
Département
Eure
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Eure
Groupe
Républicains progressistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Eure
Groupe
Progressiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Eure
Groupe
Républicain progressiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 26 avril 1914 au 7 décembre 1919
Département
Eure
Groupe
Gauche démocratique

Biographies

Né le 14 octobre 1857 à Amfreville-la-Campagne (Eure), mort le 2 décembre 1940 à Amfreville-la-Campagne.

Député de l'Eure de 1900 à 1919.

Issu d'une vieille famille normande possédant d'importants domaines à Amfreville-la-Campagne, Charles de Bourry fit ses études secondaires au Lycée de Rouen, puis se consacra à l'exploitation de ses terres.

Portant beaucoup d'intérêt à toutes les questions touchant l'agriculture et en particulier aux sociétés coopératives et mutualistes et aux syndicats agricoles auquel il prêta un appui constant et efficace, il devint président du Comice agricole de Louviers et vice-président de la Société d'agriculture de l'Eure.

Il débuta dans la politique comme conseiller général du canton d'Amfreville en 1894. Toujours réélu depuis, il fit partie de la Commission départementale des finances et donna un concours très actif aux délibérations relatives aux problèmes agricoles et d'enseignement. Il accéda en 1899 à la mairie de sa commune natale. Ainsi encouragé, il fit acte de candidature à l'élection législative partielle qui eut lieu le 24 juin 1900 dans la circonscription de Louviers, pour pourvoir au remplacement de M. Jacques Riberpray, décédé le 31 mars. Il fut élu au premier tour de scrutin, par 6.411 voix contre 4.415 à M. Picard.

Inscrit au groupe progressiste, il prit part au débat sur le projet et les propositions de loi concernant le contrat et le droit d'association (1901).

Réélu aux élections générales du 27 avril 1902, au premier tour de scrutin, par 8.031 voix contre 4.654 à M. Ferrand, il appartint à diverses commissions spéciales et se fit entendre au cours de la discussion du budget des services pénitentiaires de l'exercice 1902 au sujet de la maison centrale de Gaillon et du budget des finances du même exercice à propos du droit de visite chez les fabricants et débitants de cidre (1902) ; il intervint au cours du développement d'une interpellation sur l'affaire Humbert (1902), du budget de l'agriculture de l'exercice 1904 au sujet de la protection des oiseaux utiles à l'agriculture (1903), du projet de loi tendant à assurer la liberté et le secret du vote (1905), du budget de la guerre de l'exercice 1904, à propos des commandes de draps pour l'armée (1905) et des projets et propositions de loi sur la séparation des Eglises et de l'Etat (1905). Il déposa en outre une proposition de loi tendant à instituer des médailles d'honneur en faveur des maires, adjoints ou conseillers municipaux ayant exercé pendant plus de trente années consécutives (1905).

Il retrouva son siège aux élections générales du 6 mai 1906, toujours au premier tour de scrutin, par 9.393 voix contre 4.483 à M. Petiteville. Membre de la Commission des postes et télégraphes et de diverses Commissions « ad hoc », il se fit entendre sur : la transformation de la maison pénitentiaire de Gaillon (1906), la médaille d'honneur du travail (1906), les gardiens du service pénitentiaire (1910). Il déposa également des propositions de loi sur le nantissement des fonds de commerce (1910), sur l'application des circonstances atténuantes en matière de délits et de contraventions (1910) et sur la fabrication, la vente et le port des armes prohibées (1910).

Ses électeurs lui restèrent fidèles aux élections générales du 24 avril 1910 où il obtint 8.091 voix contre 4.744 à M. Boudehan. Il siégea à nouveau à la Commission des postes et télégraphes et à celle du commerce et de l'industrie. Il intervint au cours de la discussion du budget des services pénitentiaires des exercices 1911 et 1912, et des propositions de loi relatives à la fabrication, à la vente et au port des armes prohibées (1911). Il déposa une proposition de loi tendant à instituer le vote par correspondance (1941).

Réélu aux élections générales du 26 avril 1914, toujours au premier tour de scrutin, par 7.859 voix contre 4.051 à M. Noyer, il entra à la Commission de l'agriculture et se fit entendre sur le budget de la guerre de l'exercice 1914 pour demander des réparations pécuniaires en faveur des familles éprouvées par le décès de leurs enfants morts des suites des épidémies (1914). Il déposa en outre une proposition de loi tendant à indemniser les veuves et orphelins des militaires décédés à la suite de faits de guerre, d'accidents ou de maladies ayant leur cause directe dans les obligations du service (1914).

Il ne se représenta pas aux élections générales du 16 novembre 1919 et entra cette même année, comme moine bénédictin à l'Abbaye royale de Hautecombe. Il mourut pendant l'occupation allemande à Amfreville, chez ses enfants, où il avait obtenu l'autorisation de se retirer.

Il s'était fait également connaître par sa collaboration à diverses recherches sur l'histoire et l'archéologie locales, et fit partie de toutes les organisations savantes constituées en Normandie.

Son fils lui a succédé à la mairie d'Amfreville-la-Campagne.




Né le 14 octobre 1857 à Amfreville-la Campagne (Eure)

Décédé le 2 décembre 1940 à Amfreville-la-Campagne (Eure)

Député de l'Eure de 1900 à 1919

(Voir première partie de la biographie dans le dictionnaire des parlementaires français 1889-1940, tome II, p. 729-730)

Charles Boury meurt à Amfreville-la-Campagne le 2 décembre 1940, à l'âge de 83 ans.