Pierre, Henri Sainte-Beuve

1819 - 1855

Informations générales
  • Né le 23 février 1819 à Piailly (Oise - France)
  • Décédé le 8 mai 1855 à Roissy (France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Oise
Groupe
Droite
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale législative
Mandat
Du 13 mai 1849 au 2 décembre 1851
Département
Oise
Groupe
Droite

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant en 1848 et en 1849, né à Piailly (Oise) le 23 février 1819, mort à Roissy (Seine-et-Oise) le 8 mai 1855, il étudia le droit, fut reçu avocat et se fit inscrire au barreau de Paris.

Riche propriétaire et directeur d'usines dans l'Oise, il fut élu, le 23 avril, représentant de ce département à l'Assemblée constituante, le 9e sur 10, par 48 332 voix. Il fit partie du comité des finances, se mêla assez activement aux travaux de l'Assemblée dans les commissions, et vota avec la droite :
- pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'amendement Grévy,
- pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac,
- pour la proposition Rateau,
- contre l'amnistie,
- contre l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition de Rome.

Il avait prêté son concours, après l'élection du 10 décembre, au gouvernement de Louis-Napoléon Bonaparte.

Il continua de le soutenir à l'Assemblée législative, où le même département le renvoya (13 mai 1849), le 2e sur 8, par 49 058 voix (120 920 inscrits). M. Sainte-Beuve opina avec la majorité :
- pour l'expédition de Rome,
- pour la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement,
- pour la loi restrictive du suffrage universel.

Il combattit le socialisme, et se déclara partisan de la liberté commerciale.

Vers la fin de la session, il se sépara de la politique de l'Elysée et fut au nombre des représentants attachés au système parlementaire, qui protestèrent contre le coup d'Etat du 2 décembre. Il renonça alors à la vie politique.