Libre, Irmand Bardin
1794 - 1867
- Informations générales
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- Né le 18 novembre 1794 à Montargis (Loiret - France)
- Décédé le 20 décembre 1867 à Paris (Seine - France)
1794 - 1867
Représentant du peuple à l’Assemblée constituante de 1848, né à Montargis (Loiret), le 18 novembre 1794, mort à Paris, le 20 décembre 1867.
Après avoir servi dans l'artillerie, il devint professeur à l'Ecole d'application de Metz. Elu conseiller municipal de cette ville, il y fonda les premiers cours gratuits de sciences appliquées à l'industrie. En même temps il se signalait, par ses opinions démocratiques, à l'attention du ministre de la guerre, qui voulut l'envoyer en disgrâce. Il donna sa démission, vint à Paris, et y prit la direction d'une école libre des Arts et Métiers.
Le 23 avril 1848, le département de la Moselle l'envoya, le 8e sur 11, avec 78,048 voix sur 97,423 votants et 111,534 inscrits, siéger à l'Assemblée constituante. Ses votes furent conformes à ceux des républicains modérés de l'Assemblée; il accorda, le 25 novembre 1848, son approbation à la conduite du général Cavaignac, et se prononça : 2
- 6 août 1848, pour les poursuites contre Louis Blanc (affaire du 15 mai);
- 4 octobre, contre l'incompatibilité des fonctions;
- 7 octobre, contre l'amendement Grévy sur la Présidence.
Après l'élection de Louis Napoléon à la présidence de la République, Bardin se déclara contre lui, et ses votes, jusqu'à la fin de la législature, se rapprochèrent des votes de la Montagne.
Il opina :
- 12 janvier 1849, contre la proposition Rateau;
- 12 mars, contre l'augmentation du traitement du président de la République;
- 21 mars, contre l'interdiction des clubs;
- 16 avril, contre l'expédition de Rome;
- 20 avril, pour la suppression du cautionnement des journaux;
- 18 mai, pour l'abolition de l'impôt des boissons.
Il ne se présenta pas à la Législative. Répétiteur à l'Ecole polytechnique, où il enseignait les travaux graphiques, il se consacra dès lors entièrement à ces fonctions. On doit à Bardin un travail très estimé : la Topographie enseignée par des plans-reliefs et des dessins, dont une partie est aujourd'hui la propriété de l'Ecole nationale des mines.