Mathieu, Louis, Désiré de Combarel de Leyval
1808 - 1869
- Informations générales
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- Né le 11 février 1808 à Vernet (Puy-de-Dôme - France)
- Décédé le 24 avril 1869 à Clermont-ferrand (Puy-de-Dôme - France)
1808 - 1869
Député de 1839 à 1848, représentant du peuple aux Assemblées constituante et législative de 1848-49, né à Vernet-la-Varenne (Puy-de-Dôme), le 11 février 1808, mort à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) le 24 avril 1869, il était propriétaire dans son département, à Saint-Fargeau. Il débuta tout jeune dans la politique, comme membre du conseil général du Puy-de-Dôme.
Le 2 mars 1839, il fut élu député du 4e collège (Riom), et alla prendre place au centre gauche, dans les rangs du tiers-parti. Il vota, d'ailleurs, presque toujours favorablement au pouvoir, et fut successivement réélu: le 9 juillet 1842, par 146 voix (191 votants, 238 inscrits) contre 42 au général Simmer; et le 1er août 1846, par 137 voix (232 votants, 252 inscrits), contre 94 à M. Boucher.
Après les événements de février 1848, le parti conservateur adopta sa candidature à l'Assemblée constituante : il fut élu, le 23 avril, représentant du Puy-de-Dôme, le 9e sur 15, avec 55 552 voix (125 432 votants, 173 000 inscrits) et siégea à droite. Il vota :
- le 9 août 1848, pour le rétablissement du cautionnement ;
- le 26 août, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière ;
- le 7 octobre, contre l'amendement Grévy sur la présidence ;
- le 2 novembre, contre le droit au travail ;
- le 4 novembre, pour l'ensemble de la Constitution ;
- le 25 novembre, pour l'ordre du jour de félicitations à Cavaignac ;
- le 28 décembre, contre la réduction de l'impôt sur le sel ;
- le 12 janvier 1849, pour la proposition Rateau ;
- le 21 mars, pour l'interdiction des clubs ;
- le 2 mai, contre l'amnistie des transportés.
M. Combarel de Leyval parut plusieurs fois à la tribune, notamment dans la séance du 29 janvier, pour se joindre aux représentants conservateurs qui pressaient l'Assemblée constituante de terminer ses travaux.
Après avoir prêté son appui au gouvernement du général Cavaignac, il soutint la politique de Louis-Napoléon Bonaparte, et se prononça en faveur de l'expédition de Rome.
Réélu encore par le Puy-de-Dôme, le 1er sur 13, représentant à l'Assemblée législative, avec 54 312 voix (168 305 inscrits), il fut un des partisans les plus résolus et les plus actifs de la politique de réaction qui prévalait alors dans les conseils du gouvernement, et prit souvent la parole pour défendre cette politique. Il vota la loi du 31 mai 1850, restrictive du suffrage universel, la loi Falloux-Parieu sur l'enseignement, et se prononça pour la révision de la Constitution.
Il ne fut pas toutefois, le candidat officiel du gouvernement présidentiel aux élections du Corps législatif qui eurent lieu le 29 février 1852 ; il fut même vivement combattu par l'administration, et ne put faire imprimer ni circulaire, ni bulletin de vote ; deux de ses amis, ayant distribué dans des auberges quelques bulletins écrits à la main, furent arrêtés et mis en prison. Dans ces conditions, il échoua dans la 4e circonscription du Puy-de-Dôme, avec 1 456 voix seulement contre 20 782 accordées à M. Dumiral, élu. Il rentra alors dans la vie privée.
Chevalier de la Légion d'honneur du 2 août 1845.