Louis, Eugène Amiard

1872 - 1935

Informations générales
  • Né le 4 avril 1872 à Paris (Seine - France)
  • Décédé le 8 juin 1935 à Paris (Seine - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 21 mars 1909 au 31 mai 1910
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Gauche radicale-socialiste
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 8 mai 1910 au 31 mai 1914
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Républicains radicaux-socialistes
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
XIe législature
Mandat
Du 10 mai 1914 au 7 décembre 1919
Département
Seine-et-Oise
Groupe
Parti républicain radical et radical socialiste

Mandats au Sénat ou à la Chambre des pairs

Sénateur
du 14 février 1926 au 9 janvier 1927
Sénateur
du 9 janvier 1927 au 8 juin 1835

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né à Paris (4e) le 4 avril 1872, mort à Paris (16e) le 8 juin 1935.

Député de Seine-et-Oise de 1909 à 1919. Sénateur de Seine-et-Oise de 1926 à 1935.

Issu d'une vieille famille bourgeoise de l'Ile-de-France, Louis Amiard fit ses études de droit qu'il termina avec le diplôme de docteur. A la tête d'une industrie dont l'agriculture fournissait les débouchés, il étudia tous les aspects de la production et du commerce.

Il fut élu tout jeune encore, maire de Neuilly-sur-Marne que ses parents avaient administrée avant lui, puis conseiller général du Raincy.

En 1909, une élection partielle eut lieu dans la 2e circonscription de Pontoise pour pourvoir au remplacement de M. Aimond, Député, qui venait d'être élu Sénateur. Louis Amiard emporta ce siège au 2e tour de scrutin, le 21 mars 1909, battant M. Leredu.

Inscrit au groupe radical et radical-socialiste, il s'intéressa aux facteurs suburbains de Seine-et-Oise, aux sous-agents techniques des poudreries nationales, et au personnel ouvrier du laboratoire central de la Marine (1910).

Il fut réélu aux élections générales des 24 avril et 8 mai 1910, au 2e tour de scrutin et se fit encore le défenseur des ouvriers du laboratoire central de la Marine (1911 et 1914) et des facteurs suburbains de Seine-et-Oise (1911); il plaida en faveur de la création d'ingénieurs et d'agents techniques des poudres (1913).

Réélu aux élections générales des 26 avril et 10 mai 1914, au 2e tour de scrutin, il fut nommé vice-président de la Commission des P.T.T., et fut à ce titre l'initiateur en France des chèques postaux (1916) ; il essaya également d'améliorer les taxes postales (1916), les postes téléphoniques supplémentaires (1917) et les tarifs des grands réseaux de chemins de fer (1917).

Le scrutin de liste lui fut défavorable en 1919, la liste d'union des gauches à laquelle il appartenait n'ayant eu aucun élu.

Il regagna ses assemblées locales et fut élu en 1923 Président du conseil général de Seine-et-Oise ; il le resta jusqu'à sa mort.

Il entra au Sénat le 14 février 1926, au siège laissé vacant par M. Hugues Le Roux, décédé, et fut réélu au renouvellement normal du 9 janvier 1927. Membre des Commissions des affaires étrangères et du commerce, il devint président de celle-ci en 1933. Ses interventions très variées eurent trait, pour la plupart, à l'organisation de la périphérie de Paris : habitations à loyer modéré (1931) ; aménagement de la région parisienne (1932, 1934). Il était d'ailleurs depuis 1934 membre du Comité supérieur de l'aménagement et de l'organisation générale de la région parisienne. Sa santé, devenue précaire, inquiéta longtemps son entourage qui essayait de conjurer le mal dont il était atteint. Il mourut le 8 juin 1935 en cours de mandat. M. Jules Jeanneney, Président du Sénat, prononça son éloge funèbre à la séance du même jour. Il avait été fait chevalier de la Légion d'honneur le 25 mars 1922.

Date de mise à jour: juin 2014