Jean-Baptiste, Alexandre Boutard

1862 - 1920

Informations générales
  • Né le 23 juillet 1862 à Saint-yrieix-la-perche (Haute-Vienne - France)
  • Décédé le 12 novembre 1920 à Saint-yriex-la-perche (Haute-Vienne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 8 mai 1898 au 31 mai 1902
Département
Haute-Vienne
Groupe
Non inscrit
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
VIIIe législature
Mandat
Du 27 avril 1902 au 31 mai 1906
Département
Haute-Vienne
Groupe
Républicain radical
Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
IXe législature
Mandat
Du 6 mai 1906 au 31 mai 1910
Département
Haute-Vienne
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 22 juin 1862 à Saint-Yrieix-la-Perche (Haute-Vienne), mort le 12 novembre 1920 à Saint-Yrieix-la-Perche.

Député de la Haute-Vienne de 1898 à 1910.

Docteur en médecine à Saint-Yrieix, ancien chef de clinique, Jean-Baptiste-Boutard débuta dans la politique comme conseiller municipal de sa ville natale.

Il fut élu député de la circonscription de Saint-Yrieix aux élections générales du 8 mai 1898, au premier tour de scrutin, par 5.983 voix contre 4.971 à M. Lavertujon, député sortant. Il fut réélu le 27 avril 1902 par 9.065 voix contre 79 à M. Robert et le 6 mai 1906, par 8.301 voix contre 2.684 à M. Delcaire. Inscrit au groupe républicain radical, il appartint à diverses commissions et notamment à celle de la réforme judiciaire, à celle des postes et télégraphes et à celle des économies. Il eut l'occasion de-prendre la parole à différentes reprises sur : les éleveurs de chiens (1901), l'affichage électoral, l'amnistie (1902), l'affaire Humbert, la séparation des Eglises et de l'Etat (1902), la course-d'automobiles de Paris à Madrid, les. imputations du journal Gil Blas (1903), les commissaires spéciaux de police, l'envahissement de la Bourse du travail (1904), les transformations de certaines lieutenances en capitaineries de gendarmerie (1906).

Durant la législature de 1906 à 1910 il borna ses activités à ses travaux de-commissaire.

Il subit un échec aux élections générales du 24 avril 1910. N'ayant obtenu au premier tour de scrutin que 4.485 voix contre 5.675 à son principal concurrent, M. Nouhaud, il se retira purement et simplement de la compétition.

Il avait tenté en vain de se faire élire au Sénat en 1909.

Il reprit son cabinet médical à Saint-Yrieix, où il mourut le 12 novembre 1920, à 58 ans.