Joseph Boutaud

1866 - 1936

Informations générales
  • Né le 19 mars 1866 à Saillant (Puy-de-Dôme - France)
  • Décédé le 30 mars 1936 à Clermont-ferrand (Puy-de-Dôme - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Troisième République - Chambre des députés
Législature
Xe législature
Mandat
Du 24 avril 1910 au 31 mai 1914
Département
Haute-Loire
Groupe
Gauche radicale

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Né le 19 mars 1866 à Saillant (Puy-de-Dôme), mort le 30 mars 1936 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme).

Député de la Haute-Loire de 1910 à 1914.

Après quelques années passées dans l'enseignement d'abord comme instituteur puis comme professeur aux lycées de Moulins, d'Aurillac et du Puy, Joseph Boutaud fit son droit. Licencié de la Faculté de Paris, il fut reçu docteur de-la Faculté de Lyon avec une thèse sur-L'association communale agricole (1902). Il s'inscrivit alors au barreau du Puy, dont il devint bâtonnier.

Conseiller général du canton de Vorey, délégué cantonal de la section de la Ligue des droits de l'homme et secrétaire général du comité républicain dm Puy, il se présenta aux élections géné rales législatives du 24, avril 1910 dans la circonscription du Puy, et fut élu. au premier tour de scrutin, par 9.130 voix contre 8.136 à M. Vigouroux, député sortant. Inscrit au groupe de la gauche radicale, il appartint à diverses commissions et notamment à celle du travail.

Il intervint à plusieurs reprises, à la tribune, dans la discussion des projets et proportions de lof tendant à établir- le scrutin de liste avec représentation proportionnelle (1912) ; il se préoccupa de la fréquentation scolaire et de la défense de l'école laïque (1913) ; et s'intéressa à l'organisation de l'enseignement proflessionnel agricole, à. l'organisation du crédit au petit et moyen commerce, à la petite et moyenne industrie, et aux associations ouvrières de production (1914). Il déposa en outre deux propositions de loi : l'une tendant à rétablir le scrutin de liste, l'autre sur l'obligation de l'enseignement primaire (1911).

Il essaya un échec aux élections générales du 26 avril 1914 où il n'obtint, au premier tour de scrutin, que 7.721 voix contre 8.998 à son adversaire, M. Paul Ribeyre, Il reprit son cabinet d'avocat au Puy, jusqu'en 1934, où il se retira à Mauzat, dans l'arrondissement de Riom. Il dut, deux ans plus tard, être transporté dans une clinique de Clermont-Ferrand, où il mourut le 30 mars 1936, à 70 ans. Ses obsèques eurent lieu le 1er avril à La Chaise-Dieu (Haute-Loire).

Il avait fondé en 1902, le journal L'Action républicaine auquel il collabora régulièrement et dont il devint administrateur délégué, et avait publié en 1903, des rapports sur l'enseignement postscolaire et sur les assurances communales contre la mortalité du bétail.