Edmond, François du Motier de Lafayette
1818 - 1890
- Informations générales
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- Né le 11 janvier 1818 à Lagrange-blesneau (Seine-et-Marne - France)
- Décédé le 11 décembre 1890 à Paris (Seine - France)
1818 - 1890
Représentant en 1848, et membre du Sénat, né à Lagrange-Blesneau (Seine-et-Marne) le 11 janvier 1818, mort à Paris le 11 décembre 1890, frère d'Oscar Thomas Gilbert de Lafayette, il étudia le droit et se fit recevoir avocat.
Etranger à la politique jusqu'en 1848, il brigua avec succès, aux élections de l'Assemblée constituante, le mandat de représentant de la Haute-Loire, et fut élu, le 23 avril, le 3e sur 8, par 33,365 voix (54,302 votants, 72,701 inscrits). M. Edmond de La Fayette vota le plus souvent avec la droite de l'Assemblée, et ne se rapprocha, en quelques circonstances, du parti démocratique, qu'après l'élection de L.-N. Bonaparte à la présidence de la République. Il se prononça : pour le rétablissement du cautionnement et de la contrainte par corps, pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière, pour l'abolition de la peine de mort, contre l'amendement Grévy, contre le droit au travail, pour l'ordre du jour en l'honneur de Cavaignac, contre la proposition Rateau, contre l'amnistie, contre l'interdiction des clubs, pour les crédits de l'expédition de Rome, etc.
Combattu, lors des élections à la Législative, par le parti avancé, il se représenta sans succès dans la Haute-Loire, et rentra dans la vie privée, pour n'en sortir qu'après la chute de l'Empire. Il ne réunit, le 8 février 1871, dans le même département, que 15,786 voix sur 48,379 votants, et se fit élire sénateur de la Haute-Loire, le 30 janvier 1876, comme républicain conservateur, avec 172 voix sur 323 votants.
Inscrit à la gauche modérée, M. E. de La Fayette vota contre la dissolution de la Chambre des députés, combattit, au Sénat comme dans son département, la politique du gouvernement du Seize Mai, appuya celle du cabinet Dufaure, et fut réélu sénateur au renouvellement triennal du 5 janvier 1879, par 211 voix (322 votants). M. E. de La Fayette vota : pour l'article 7, pour la réforme du personnel judiciaire, pour le rétablissement du divorce, pour les crédits du Tonkin, appuya la politique opportuniste, obtint encore sa réélection, le 5 janvier 1888, avec 345 voix (703 votants), et opina, en dernier lieu, pour le rétablissement du scrutin d'arrondissement (13 février 1889), pour le projet de loi Lisbonne restrictif de la liberté de la presse, pour la procédure à suivre devant le Sénat contre le général Boulanger.
Conseiller général de la Haute-Loire pour le canton de Paulhaguet.