Charles, Louis, Marie, Yves de Ludre
1796 - 1884
- Informations générales
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- Né le 1er novembre 1796 à Port-sur-Seille (Meurthe - France)
- Décédé le 28 juin 1884 à Art-sur-Meurthe (Meurthe-et-Moselle - France)
1796 - 1884
Député de 1831 à 1834 et représentant du peuple en 1848, né à Port-sur-Seille (Moselle) le 1er novembre 1796, mort à Art-sur-Meurthe (Meurthe) le 28 juin 1884, il entra dans l'armée, sous la Restauration, en qualité d'officier de cavalerie. Mais il donna bientôt sa démission et s'occupa d'agriculture.
Les événements de 1830 le jetèrent dans la politique. Elu, le 5 juillet 1831, député du 4e collège de la Meurthe (Château-Salins), par 139 voix (240 votants, 261 inscrits), contre 99 à M. le baron Louis, il siégea à l'extrême gauche et fit une opposition constante au gouvernement de Louis-Philippe. A la séance du 12 mars 1832, il déposa une proposition demandant la formation d'une commission chargée d'aviser aux moyens d'empêcher le président de la Chambre de substituer sa volonté au règlement. Le président, qui était alors M. Girod de l'Ain, refusa de faire inscrire la proposition au procès-verbal.
Compromis en 1834, le 16 avril, dans la tentative d'insurrection des maréchaux des logis de cuirassiers, Thomas, Bernard et Tricotel, à Lunéville, il fut condamné par défaut à la déportation par la Chambre des pairs (1836). Il avait pu se réfugier en Suisse où il resta jusqu'à l'amnistie. De retour en France, il s'occupa principalement d'œuvres charitables et de la propagation de la société de Saint-Vincent de Paul.
Nommé, en 1848, commissaire du gouvernement provisoire dans la Meurthe, il fut élu, le 23 avril, représentant de la Meurthe à l'Assemblée constituante, le 3e sur 11, par 93,268 voix (100,120 inscrits). Il fit partie du comité de la guerre et vota tantôt avec la droite tantôt avec la gauche,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- pour l'impôt progressif,
- contre l'incompatibilité des fonctions,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour l'ensemble de la Constitution,
- contre la proposition Rateau,
- contre l'interdiction des clubs,
- contre l'expédition de Rome.
Non réélu à la Législative, il représenta, en 1849, la France à Berlin, et rentra ensuite dans la vie privée.