Jacques, François de Roger
1787 - 1849
- Informations générales
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- Né le 26 janvier 1787 à Longjumeau ( - Généralité de Paris France)
- Décédé le 20 mai 1849 à Paris (Seine - France)
1787 - 1849
Député de 1831 à 1848, représentant en 1848 et en 1849, né à Longjumeau (Généralité de Paris) le 26 janvier 1787 « fils de Jacques Roger procureur fiscal de ce baillage et de Denise Marguerite Félicité Clotilde Robert son épouse », mort à Paris (Seine) le 20 mai 1849, il appartint à la marine et parvint au grade de capitaine de vaisseau.
Nommé commandant et administrateur (1821) du Sénégal et des établissements français en Afrique, où il avait déjà passé plusieurs années, il arriva à Saint-Louis du Sénégal le 1er mars 1822, et annonça, dans une proclamation aux habitants, l'intention où était le gouvernement français de doter la colonie d'institutions plus libérales et d'en faire un pays essentiellement agricole.
M. Roger, que le roi avait créé baron, resta cinq ans au Sénégal ; puis il sollicita et obtint (1827) son retour en France, fut nommé officier de la Légion d'honneur, devint conseiller général du Loiret où il possédait des propriétés, et, après la révolution de 1830, entra dans la vie parlementaire : élu député du 4e collège du Loiret (Gien) le 5 juillet 1831, par 147 voix (189 votants, 247 inscrits), et réélu, le 21 juillet 1834, par 102 voix (187 votants, 221 inscrits), contre 62 à M. de Béhague, il siégea à droite, vota généralement avec les légitimistes, et obtint successivement sa réélection :
- le 2 mars 1839, par 127 voix (216 votants) ;
- le 9 juillet 1842, par 171 voix (222 votants, 283 inscrits), contre 51 à M. Potherat de Thou ;
- le 1er août 1846, par 139 voix (241 votants, 300 inscrits), contre 49 à M. de Vogüé et 48 à M. Petit de Baroncourt.
Il se prononça contre l'indemnité Pritchard, contre la politique doctrinaire de Guizot, et traita de préférence, à la tribune, les questions philanthropiques. Un biographe disait de lui : « C'est une tête jeune sous des cheveux blancs. M. Roger est un membre zélé, actif, à la parole ferme et indépendante. Il siège à l'extrême droite, sans doute pour conserver de plus libres allures vis-à-vis des partis, mais il vote ordinairement avec la gauche. »
Le 23 avril 1848, il fut appelé par les électeurs monarchistes du Loiret, le 1er sur 8, avec 68,344 voix (73 249 votants, 88 000 inscrits), à faire partie de l'Assemblée constituante. Membre du comité de l'Algérie, il vota le plus souvent avec la droite, et quelquefois avec la gauche,
- contre le rétablissement du cautionnement,
- pour les poursuites contre Louis Blanc et Caussidière,
- contre le rétablissement de la contrainte par corps,
- pour l'abolition de la peine de mort,
- contre le droit au travail,
- pour la Constitution,
- pour la proposition Rateau,
- pour l'interdiction des clubs,
- pour les crédits de l'expédition romaine,
- pour l'amnistie des transportés (2 mai 1849).
Il venait d'être réélu (13 mai) représentant du Loiret à l'Assemblée législative, le 1er sur 7, par 36 700 voix (65 037 votants, 92 506 inscrits), lorsqu'il mourut avant d'avoir pu siéger.
Il fut remplacé, le 8 juillet suivant, par Lamartine.
Date de mise à jour : septembre 2013