François, Antoine Struch

1791 - 1856

Informations générales
  • Né le 24 novembre 1791 à Lutterbach (Haut-Rhin - France)
  • Décédé le 25 juillet 1856 à Mulhouse (Haut-Rhin - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Haut-Rhin
Groupe
Gauche
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Haut-Rhin
Groupe
Gauche
Régime politique
Deuxième République
Législature
Assemblée nationale constituante
Mandat
Du 23 avril 1848 au 26 mai 1849
Département
Haut-Rhin
Groupe
Républicain modéré

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1839 à 1842 et de 1846 à 1848, représentant en 1848, né à Lutterbach (Haut-Rhin) le 24 novembre 1791, mort à Mulhouse (Haut-Rhin) le 25 juillet 1856, riche propriétaire préoccupé de l'amélioration du sort des classes laborieuses, maire de Lutterbach (Haut-Rhin), membre et président du conseil général, chevalier de la Légion d'honneur, il fut élu, le 2 mars 1839, député du 5e collège du Haut-Rhin (Belfort), par 187 voix (208 votants, 289 inscrits); il prit place dans l'opposition et vota contre la dotation du duc de Nemours et pour les incompatibilités.

Il ne se représenta pas en 1842, fut réélu député, le 1er août 1846, dans le 1er collège du Haut-Rhin (Colmar), par 191 voix (221 votants, 301 inscrits), contre 26 à M. Marande, député sortant, et continua de voter avec la gauche, et de faire de l'opposition à la politique de Guizot.

A la révolution de février, le gouvernement provisoire le nomma commissaire de la République dans le Haut-Rhin; bien qu'il eût décliné toute candidature, il fut élu, le 23 avril 1848, représentant du Haut-Rhin à l'Assemblée constituante, le 1er sur 12, par 88,572 voix (94,408 votants). Républicain modéré, il fit partie du comité de l'Algérie, et vota souvent avec la droite,

- pour les poursuites contre L. Blanc,
- contre l'abolition de la peine de mort,
- contre l'impôt progressif,
- pour les incompatibilités,
- contre l'amendement Grévy,
- contre la sanction de la Constitution par le peuple,
- pour la proposition Rateau
- et pour l'interdiction des clubs.

Il était en congé au moment du vote sur l'ensemble de la Constitution. Non réélu à la Législative, il retourna en Alsace.