Jules, Frédéric, Eugène, Amédée Laguette-Mornay

1780 - 1845

Informations générales
  • Né le 1er mars 1780 à Sonthonnax ( - Généralité de Bourgogne - France)
  • Décédé le 19 mai 1845 à Volognat (Ain - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 13 mai 1815 au 13 juillet 1815
Département
Ain
Régime politique
Seconde Restauration - Chambre des députés des départements
Législature
IVe législature
Mandat
Du 17 novembre 1827 au 16 mai 1830
Département
Ain
Groupe
Libéral
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ire législature
Mandat
Du 23 juin 1830 au 31 mai 1831
Département
Ain
Groupe
Libéral
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 30 avril 1833
Département
Ain
Groupe
Libéral

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Cent-Jours, député de 1827 à 1833, né à Sonthonnax (Généralité de Bourgogne, France) le 1er mars 1780 « fils de messire Joseph François de Laguette baron de Mornay et de dame Marie Joséphine de Montoux », mort à Volognat (Ain) le 19 mai 1845, il entra à l'Ecole polytechnique en 1799, devint lieutenant d'artillerie en 1801, fut envoyé au camp de Boulogne, puis, attaché à la grande armée, et fit la campagne de 1805, où il se distingua à Ulm et à Austerlitz.

Il passa ensuite dans la garde impériale avec son grade, et se battit à Iéna, à Eylau et à Friedland, où il fut décoré de la Légion d'honneur.

Envoyé en Espagne en 1808, rappelé à l'armée du Danube en 1809, il eut un bras emporté à Wagram, reçut la croix d'officier de la Légion d'honneur, et, mis en non-activité pour cause de blessure, fut créé baron de l'Empire le 5 août 1812.

Elu, le 13 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-Jours, par l'arrondissement de Nantua, avec 58 voix (62 votants, 100 inscrits), il se retira ensuite à Sonthonnax, où il fit de l'opposition au gouvernement de Louis XVIII.

Candidat libéral dans le 3e arrondissement électoral de l'Ain (Belley), le 13 novembre 1822, il échoua avec 43 voix, contre 93 à l'élu, M. Compagnon de la Servette ; il fut plus heureux dans le même arrondissement, le 17 novembre 1827, et fut élu député par 54 voix (99 votants, 125 inscrits), contre 43 à M. de Villeneuve. Il vota constamment avec le groupe que dirigeaient Odilon Barrot et Dupont de l'Eure, prit énergiquement et à plus d'une reprise la défense de ses anciens compagnons d'armes et des légionnaires de l'Empire, et signa l'Adresse des 221.

Réélu, le 23 juin 1830, après la dissolution de la Chambre par le cabinet Polignac, avec 71 voix (109 votants, 121 inscrits), contre 38 voix à M. Boissieu de Tiret, il contribua à l'établissement de la monarchie de juillet, et fut réélu, le 5 juillet 1831, dans le 5e collège de l'Ain (Nantua), par 84 voix (125 votants, 151 inscrits), contre 41 à M. Félix Girod. Il demanda la suppression des droits sur le sel, des taxes d'entrée sur les fers et les houilles, et l'abolition de la loterie. Aucune de ses propositions n'ayant été votée, mécontent de la marche du gouvernement, il donna sa démission de député, et fut remplacé le 8 juin 1833, par M. F. Girod.

De retour à Sonthonnax, il s'y occupa d'agriculture et de desséchements dans les Dombes.

Conseiller général de l'Ain.

Date de mise à jour : décembre 2014