François, Xavier, Joseph, David de Sade
1777 - 1846
- Informations générales
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- Né le 25 mars 1777 à Eyguières ( - Généralité de Provence France)
- Décédé le 24 mai 1846 à Paris (Seine - France)
1777 - 1846
Député de 1827 à 1846, né à Eyguières (Généralité de Provence) le 25 mars 1777, mort à Paris (Seine) le 24 mai 1846, il appartenait à une branche de la famille du marquis de Sade qui a acquis dans les lettres une honteuse célébrité, et était fils d'un savant numismate qui fut élu député aux états généraux de 1789, mais dont l'élection fut invalidée, et qui émigra en avril 1789.
Le jeune de Sade alla achever ses études à Londres, et rejoignit sa famille à Rome. Il entra au service de l'Angleterre, collabora à l'Ambigu, journal rédigé à Londres par Peltier de Nantes, puis revint en France en 1812, et vécut dans la retraite à Condé (Aisne).
Conseiller général de l'Aisne depuis 1816, il publia en 1822 les Réflexions sur les moyens propres à consolider l'ordre constitutionnel en France, qui la mirent en vue.
Elu, le 24 novembre 1827, comme candidat constitutionnel, député du grand collège de l’Aisne, par 138 voix (245 votants, 297 inscrits), il se déclara pour la liberté de l'enseignement, fut rapporteur de plusieurs commissions, et fut membre de celle qui rédigea l'Adresse des 221, qu'il vota.
Réélu, le 3 juillet 1830, par 163 voix (286 votants, 322 inscrits), il se rallia à la monarchie de Louis-Philippe, tout en opinant souvent avec l'opposition dynastique.
Il obtint sa réélection successivement :
- le 5 juillet 1831, dans le 7e collège de l'Aisne (Château-Thierry), avec 199 voix, 206 votants, 237 inscrits) ;
- le 21 juin 1834, avec 173 voix (196 votants, 254 inscrits), contre 20 à M. Imbert;
- le 4 novembre 1837, avec 229 voix (275 votants, 352 inscrits), contre 44 à M. Imbert ;
- le 2 mars 1839, avec 230 voix (316 votants) ;
- le 9 juillet 1842, avec 234 voix (311 votants).
Il parla sur l'application du jury aux délits de presse, sur les crédits de l'expédition d'Alger, sur la garde nationale, sur l'adjonction des capacités.
Membre de la commission chargée d'examiner la loi électorale après la révolution de 1830, il contribua à faire descendre le cens d'éligibilité à 500 francs et le cens électoral à 200 francs.
Il vota contre l'hérédité de la pairie, s'éleva contre l'état de siège, en 1832, demanda (1833) le renvoi du journal la Tribune devant les tribunaux ordinaires, réclama l'abolition du serment politique, et combattit les lois de septembre 1835, de disjonction, de dotation et d'apanage. Il fut de ceux qui se prononcèrent, en 1845, contre l'indemnité Pritchard.
Il mourut à la fin de la législature de 1842-1846.
Date de mise à jour: février 2014