Charles, Casimir Dugabé

1799 - 1874

Informations générales
  • Né le 27 février 1799 à Le mas-d'azil (Ariège - France)
  • Décédé le 14 avril 1874 à Toulouse (Haute-Garonne - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Ariège
Groupe
Opposition légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Ariège
Groupe
Opposition légitimiste
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
Département
Ariège
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIe législature
Mandat
Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
Département
Ariège
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
VIIe législature
Mandat
Du 1er août 1846 au 24 février 1848
Département
Ariège
Groupe
Majorité ministérielle

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Député de 1834 à 1848, né au Mas-d'Azil (Ariège) le 27 février 1799, mort à Toulouse (Haute-Garonne) le 14 avril 1874, il étudia le droit et exerça à Toulouse la profession d'avocat, jusqu'au moment où il fut élu (21 juin 1834), par 92 voix sur 164 votants et 185 inscrits, contre 67 à M. Aimé Jourdan, député du 2e collège électoral de l'Ariège (Foix).

Légitimiste, M. Dugabé alla s'asseoir sur les bans de la droite de la Chambre, à côté de M. Berryer. Longtemps il conforma ses votes à ceux du célèbre orateur. Les élections du 4 novembre 1837, par 102 voix sur 203 votants et 226 inscrits, renouvelèrent son mandat au député de Foix, qui fut encore réélu le 2 mars 1839.

Mais un brusque revirement s'opéra alors dans les opinions de M. Dugabé. « Du jour au lendemain, dit une biographie, il fit un changement de front; il approuva ce qu'il avait énergiquement blâmé la veille; il attaqua vivement ce qu'il avait approuvé. Aujourd'hui M. Dugabé est une propriété du ministère. Quel est le secret de cette conquête sur le parti légitimiste? M. le ministre de l'Intérieur pourrait seul le dire. »

Aux élections du 9 juillet 1842, M. Dugabé ne l'emporta qu'à une voix de majorité ; il obtint, en effet, 113 voix (225 votants, 251 inscrits), contre 112 à M. Théodore Bénazet. Mais sa situation s'affermit quatre ans plus tard, et il fut réélu encore une fois, le 1er août 1846, avec 148 voix (266 votants, 290 inscrits), contre 117 au vicomte de Saintenac.

Jusqu'à la révolution de février, il continua de soutenir de ses votes le gouvernement auquel il s'était rallié; puis il rentra dans la vie privée.

Date de mise à jour: mars 2017