Jean-Pierre, Raymond Merlin

1767 - 1839

Informations générales
  • Né le 22 janvier 1767 à Sauveterre ( - Généralité de Montauban - France)
  • Décédé le 29 novembre 1839 à Rodez (Aveyron - France)

Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés

Régime politique
Cent-Jours
Législature
Chambre des représentants
Mandat
Du 3 juin 1815 au 13 juillet 1815
Département
Aveyron
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIe législature
Mandat
Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IIIe législature
Mandat
Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
IVe législature
Mandat
Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
Département
Aveyron
Groupe
Majorité ministérielle
Régime politique
Monarchie de Juillet - Chambre des députés
Législature
Ve législature
Mandat
Du 2 mars 1839 au 29 novembre 1839
Département
Aveyron

Biographies

Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)

Représentant aux Cent-Jours et député de 1831 à 1839, né à Sauveterre (Généralité de Montauban, France) le 22 janvier 1767, mort à Rodez (Aveyron) le 29 novembre 1839, « fils de Jean-Antoine Merlin, juge Baillif de Sauveterre, et de demoiselle Jeanne Delpech », il était curé de campagne au moment de la Révolution.

Il prêta le serment civique, renonça à ses fonctions en 1793, et devint défenseur officieux devant le tribunal de Rodez.

Nommé, sous l'Empire, juge au tribunal civil de cette ville, il fut élu, le 15 mai 1815, représentant à la Chambre des Cent-Jours par l'arrondissement de Rodez, avec 29 voix (54 votants, 148 inscrits), contre 13 voix à M. Vergnes, commissaire-ordonnateur, et ne s'y fit point remarquer.

Partisan de la révolution de 1830, il fut successivement élu député du 1er collège de l'Aveyron :
- le 5 juillet 1831, par 108 voix (160 votants, 339 inscrits), contre 48 voix à M. Rodat ;
- le 21 juin 1834, par 170 voix (283 votants, 339 inscrits), contre 111 voix à M. de Barreau ;
- le 4 novembre 1837, par 227 voix (307 votants, 433 inscrits), contre 55 à M. Dalauro ;
- le 2 mars 1839, par 234 voix (299 votants).

Marié et divorcé, il se fit remarquer à la Chambre par les discours qu'il prononça contre le rétablissement du divorce. Ministériel dévoué, il soutint tous les cabinets et en particulier celui de M. Molé.

Il mourut en novembre 1839, et fut remplacé, le 4 janvier 1840, par M. de Monseignat du Cluzel.