André, Elisée Reynard
1799 - 1861
- Informations générales
-
- Né le 27 octobre 1799 à Marseille (Bouches-du-Rhône - France)
- Décédé le 29 août 1861 à Thoune (Suisse)
Mandats à l'Assemblée nationale ou à la Chambre des députés
- Régime politique
- Monarchie de Juillet - Chambre des députés
- Législature
- Ire législature
- Mandat
- Du 21 octobre 1830 au 31 mai 1831
- Département
- Bouches-du-Rhône
- Groupe
- Opposition libérale
- Régime politique
- Monarchie de Juillet - Chambre des députés
- Législature
- IIe législature
- Mandat
- Du 5 juillet 1831 au 25 mai 1834
- Département
- Bouches-du-Rhône
- Groupe
- Groupe libéral
- Régime politique
- Monarchie de Juillet - Chambre des députés
- Législature
- IIIe législature
- Mandat
- Du 21 juin 1834 au 3 octobre 1837
- Département
- Bouches-du-Rhône
- Groupe
- Majorité ministérielle
- Régime politique
- Monarchie de Juillet - Chambre des députés
- Législature
- IVe législature
- Mandat
- Du 4 novembre 1837 au 2 février 1839
- Département
- Bouches-du-Rhône
- Groupe
- Majorité ministérielle
- Régime politique
- Monarchie de Juillet - Chambre des députés
- Législature
- Ve législature
- Mandat
- Du 2 mars 1839 au 12 juin 1842
- Département
- Bouches-du-Rhône
- Groupe
- Majorité ministérielle
- Régime politique
- Monarchie de Juillet - Chambre des députés
- Législature
- VIe législature
- Mandat
- Du 9 juillet 1842 au 6 juillet 1846
- Département
- Bouches-du-Rhône
- Groupe
- Majorité ministérielle
Biographies
Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (Adolphe Robert et Gaston Cougny)
Député de 1830 à 1846, pair de France, né à Marseille (Bouches-du-Rhône) le 27 octobre 1799, mort à Thoune (Suisse) le 29 août 1861, « fils de Jean-Silvestre Reynard, magasinier, et de Marie-Marguerite-Rose Seillard », armateur et raffineur dans sa ville natale, il s'occupa de bonne heure de politique.
En 1820, il fonda, avec Alph. Rabbe, le Phocéen, journal d'opposition, puis le Cercle académique avec Aycard et Mery, et devint rédacteur de l'Alcyon, puis de l'Athénée sous le ministère Martignac. Il prit une part active aux événements de 1830, et fut alors chargé de porter à Louis-Philippe l'adhésion de l'assemblée des notables de Marseille. A son retour, il fut élu, le 21 octobre 1830, député du 1er collège des Bouches-du-Rhône (Marseille), en remplacement de M. Verdillon, dont l'élection avait été annulée, par 425 voix (522 votants, 997 inscrits), contre 74 à M. Aug. Durand.
Réélu successivement, le 5 juillet 1831, par 360 voix (640 votants, 756 inscrits), contre 261 à M. Autran; le 21 juin 1834, par 374 voix (687 votants, 788 inscrits), contre 305 à M. de Fitz-James, légitimiste ; le 4 novembre 1837, par 446 voix (665 votants, 1,008 inscrits) ; le 2 mars 1839, par 490 voix (806 votants); le 9 juillet 1842, par 457 voix (913 votants, 1,064 inscrits), contre 204 à M. Lagarde et 148 à M. Pastré, il vota, en 1830, avec les députés du groupe libéral, se rallia, en 1834, au ministère, vota la loi sur les associations, fut membre de la commission de l'Algérie, accepta en partie les lois de septembre, repoussa la loi de disjonction, et se montra partisan du cabinet du 15 avril qui le nomma, la même année, conseiller d'Etat. Il ne se sépara plus dès lors des ministériels, et vota pour la dotation du duc de Nemours, pour le recensement, contre les incompatibilités, contre l'adjonction des capacités, contre les fortifications de Paris, pour l'indemnité Pritchard.
En récompense de son dévouement au pouvoir, il fut nommé pair de France le 21 juillet 1846, et continua de soutenir le gouvernement. Conseiller général en 1830, conseiller municipal et adjoint au maire de Marseille, membre du conseil supérieur du commerce en 1833, il devint, en 1843, maire de Marseille, fonctions qu'il conserva jusqu'en 1848.
Lors des événements de février, il s'opposa énergiquement à l'établissement d'un conseil municipal républicain, mais dut bientôt s'incliner devant le fait accompli. Il protesta encore platoniquement contre le 2 décembre, refusa de se rallier à l'empire, et resta désormais en dehors des affaires publiques.
Le 14 mai 1845, il avait été fait commandeur de la Légion d'honneur.
Date de mise à jour: juillet 2013